• inventaire topographique
  • inventaire topographique, Communauté de Communes du Val d'Oust et de Lanvaux
Fortification d'agglomération (Malestroit)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communes riveraines du canal de Nantes à Brest - Malestroit
  • Commune Malestroit
  • Dénominations
    fortification d'agglomération
  • Parties constituantes non étudiées
    fossé

Les fortifications de Malestroit déterminent grossièrement un espace de la forme d'un triangle, de dimensions très modestes (250m x 250m), dont la base s'appuierait le long de la rivière et dans lequel est contenu le centre ancien de Malestroit. Elles étaient ouvertes sur les quatre faubourgs : Saint-Julien au sud, la Madeleine à l'est, Saint-Michel au nord, Sainte-Anne à l'ouest. Les trois premières portes ont disparu. La ville était également entourée de fossés remplis par des détournements de l'Oust : "Au moyen de la rivière d'Oust et de petites écluses, les fossés de la ville se remplissaient à volonté d'une eau courante qui entourait également les bastions. Aujourd'hui tous ces ouvrages ont disparu ; les fossés sont comblés, couverts de jardins et de prairies" (Cayot-Délandre). Seules la rue Sèche, la rue de l’Éperon et une tour de la porte Saint-Michel, à proximité du Champ de Foire, rappellent cette ancienne enceinte.

L'appareil est en moellons de schiste sans chaîne en pierre de taille et semble un archaïsme par rapport à l'évolution de la fortification en Bretagne, où l'on note précisément une amélioration de la qualité de la maçonnerie, souvent avec emploi de pierre de taille.

(J. -P. Ducouret)

Fortifications construites en 1463 pour Jean IV Raguenel de Malestroit, la seigneurie de Malestroit ayant été érigée en baronnie en 1451 par le duc Pierre II.

La ville est attaquée à plusieurs reprises entre 1589 et février 1592, et les murailles, endommagées, sont à chaque fois restaurées. En juillet 1592, le duc de Mercoeur, gouverneur de Bretagne, entame un troisième siège et fait démolir une partie des fortifications. L'enceinte est rapidement réparée et renforcée d'éperons dont le tracé est encore visible sur le cadastre de 1829. Un premier démantèlement des murailles serait intervenu au début du XVIIe siècle. En octobre 1642, les ponts sont détruits par une crue de la rivière qui emporte aussi "le pont de bois avec les chaînes de fer et abattent le portail ; le corps de garde en tombe presque tout..." En 1786, élargissement des portes. En janvier 1800, dégâts considérables aux portes et fortifications par les Chouans. En 1847, d'après Cayot-Delandre, "il ne reste que des vestiges à peine reconnaissables".

  • Murs
    • schiste moellon
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Bibliographie

  • CAYOT-DELANDRE, François-Marie. Le Morbihan, son Histoire & ses Monuments. Vannes : A. Caudéran, édit. 1847, réimp. Auray : éd. du Bastion, 1990.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 296
  • p. 230, plan
  • MARSILLE, Louis. Malestroit, 3e édition.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 17-18
  • J. - P. BOURBAN. Notes sur Malestroit.

Documents figurés

  • Malestroit. Cadastre napoléonien, section B2 de la Ville. Levée par M. Louaisel-Dupaty, géomètre du cadastre, 1829, échelle 1:2500 e.

    Archives départementales du Morbihan : 3 P 171/5

Annexes

  • Inventaire topographique sur le canton de Malestroit, 1986 :
Date(s) d'enquête : 1986; Date(s) de rédaction : 1986, 2010, 2016
Articulation des dossiers
Fait partie de