le manoir de Panduonec apparaît dans les actes de l'abbaye de Bégard au moment de son arrentement en 1485. Avant cette date, la fonction de l'édifice désigne clairement l'ancien manoir de la grange cistercienne de Droël occupé vraisemblablement aux 14e et 15e siècles par le fermier de l'abbé. La grange de Troël est citée dans une charte datée entre 1160 et 1169 mais le domaine rural provient en toute vraisemblance de la dotation initiale de l'abbaye. Or, l'emplacement nous informe sur le donateur qui devait être un seigneur possessionné dans la région du Goëllo. L'implantation stratégique du manoir plaide pour une occupation seigneuriale antérieure : le site implanté sur un éperon rocheux, offre une situation défensive au logis seigneurial. Les cisterciens ont sans doute hérité du manoir associé à l'exploitation agricole de Troël et l'ont réaffecté en manoir grangier. Plusieurs vestiges des 14e et 15e siècles peuvent leur être attribués. A la fin du 15e siècle, le manoir est arrenté puis complètement aliéné. Depuis, l'ensemble manorial a vu se succéder plusieurs familles et a conservé jusqu'à récemment une exploitation agricole.
- enquête thématique régionale, Les granges et sites cisterciens de Bretagne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bretagne Nord
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Hydrographies
Leff (Le)
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Commune
Trévérec
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Lieu-dit
Manoir de Panduonec
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Dénominationsmanoir, grange monastique
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Genrede cisterciens
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Précision dénominationmanoir grangier
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Parties constituantes étudiées
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Période(s)
- Principale : 12e siècle, 14e siècle, 15e siècle, Epoque contemporaine
Édifié sur un promontoire rocheux et surplombant la rivière du Leff, le manoir de Panduonec faisait face au donjon de Coetmen, construit sur l'autre rive. Abondamment pourvu en eau, le site présente toujours un ruisseau qui s'écoule à ciel ouvert en direction des bâtiments et qui alimentait en eau deux parties distinctes du manoir. Les entrées sont encore visibles dans la maçonnerie. Les bâtiments s'organisent autour d'une cour quadrangulaire ouverte au sud par un vaste bâtiment-porche comportant des étables et une porcherie. Au sud, trois édifices en alignement forment l'ancien manoir. La partie orientale est la plus ancienne, car elle présente une porte murée (ouvrant sur une ancien appentis en partie éboulé) et un cheminée du 14e siècle. Le pignon s'adossait sur un puissant contrefort qui a été détruit à une date indéterminée pour construire un four à pain. Il s'en est suivi l'affaissement du pignon et sa consolidation par une armature métallique il y a quelques années. La partie centrale conserve une cheminée monumentale et une arche en arc brisé. L'escalier à vis a été démonté mais la cage d'escalier conserve encore des badigeons d'un enduit couleur pourpre. Enfin, la partie occidentale a été très largement remaniée au 19e siècle. Le mur gouttereau de la façade sud présente des ouvertures récentes et une maçonnerie qui témoigne de nombreux remaniements mais la façade nord conserve des parties plus anciennes : plusieurs alignements de trous de boulins laissent supposer la présence d'une ancienne galerie.
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Murs
- granite moellon
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Toitsardoise
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Typologies
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État de conservationremanié
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Région Bretagne
- (c) Collection particulière
- (c) Région Bretagne
- (c) Collection particulière
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