Dossier d’œuvre architecture IA29000740 | Réalisé par
Lécuillier Guillaume
Lécuillier Guillaume

Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.

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  • enquête thématique régionale, Inventaire des fortifications littorales de Bretagne
Station radar de Kerhouin (Mo 56b), Primel-Trégastel (Plougasnou)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Inventaire général, ADAGP

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne Nord
  • Commune Plougasnou
  • Lieu-dit Primel-Trégastel, Kerhouin
  • Dénominations
    ensemble fortifié, station radar, blockhaus, édifice logistique

Située à mi-distance entre la station radar du cap Fréhel à Plévenon (baptisée Frosch, grenouille) et celle de la pointe du Raz à Plogoff (baptisée Renntier, grenouille), la station de Kerhouin à Plougasnou assure la continuité de la chaîne des stations radar nazies de la côte européenne. Implanté tardivement*, le radar Mammut n'a pas reçu de bunker type L 485 mais une construction spéciale (Sonder Konstruction). La station radar de Kerhouin est baptisée Molch I, triton et numérotée "Mo 56". Toute proche, la station de Ruffélic, équipé d’un radar Würzburg Riese, est baptisée Molch II et numérotée "Mo 56c". L'usine électrique, les installations et les magasins de la station radar de Kerhouin occupaient quatre bunkers. Deux casernes défilées servaient à l’important personnel nécessaire au fonctionnement de la station et à la défense antiaérienne.

* Les radars Mammut et Würzburg sont vus en mai 1943 par Charles Mériadec (1922-1972) : ce dernier travaille pour l'entreprise suisse Wanner spécialisée dans les calorifuges. Après son passage en Angleterre le 7 juin 1943 depuis Carantec, il témoigne de ce qu'il a vu à Plougasnou, Brignogan et Plogoff (voir Alain Le Berre, 2011).

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1942, daté par source
    • 1943, daté par source
    • 1944, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Organisation Todt (1938 - 1945)
      Organisation Todt

      L’Organisation Todt (souvent abrégée en "OT") était un groupe de génie civil et militaire de l'Allemagne nazie. Elle portait le nom de Fritz Todt (1891-1942), son fondateur et dirigeant, ingénieur de travaux publics nommé en 1940 ministre du Reich pour l'Armement et les Munitions. A sa mort le 8 février 1942, ce dernier est remplacé par l'architecte Albert Speer (1905-1981), haut responsable politique et proche d’Adolf Hitler. L'organisation Todt a notamment assuré la construction du réseau des autoroutes du Reich (Reichsautobahnen), de bases aériennes, portuaires, de sous-marins, d’infrastructures pour armes spéciales ou logistiques et de fortifications (Westwall, Atantikwall, Südwall).

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      ingénieur militaire attribution par travaux historiques
  • Murs
    • béton béton armé
  • Toits
    béton en couverture
  • Couvertures
    • terrasse
  • Énergies
    • énergie électrique produite sur place moteur thermique
  • État de conservation
    désaffecté, bon état, état moyen, inégal suivant les parties
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    vestiges de guerre
  • Éléments remarquables
    ensemble fortifié, station radar, blockhaus, édifice logistique

Documents d'archives

  • Fonds de la Direction du déminage, représentation interdépartementale Finistère-Morbihan (conservé jusqu'en 2022 au Fort Montbarey à Brest par l'association Mémorial des Finistériens puis restitué aux Archives départementales du Finistère).

    Le fonds contient les dossiers de suivi des opérations de déminage, désobuage et débombage des territoires finistériens et morbihannais, réalisées entre 1945 et 1948. Chaque dossier de canton contient au minimum le dossier d'opération du service du déminage français, composé de questionnaire d'enquête, de carnet de prospection, de carnet de travaux, de plans, et d'attestations indiquant la fin des travaux de déminage. Pour certaines zones, le dossier est complété par le dossier de zonage allemand, comprenant les plans d'implantation des mines et les fiches descriptives des zones minées. Ces dossiers datent majoritairement de 1943 et 1944.

    Le fonds a été intégralement conservé. Cependant, certaines zones géographiques sont manquantes ou lacunaires, c'est notamment le cas de Brest, Crozon et Concarneau. D'autres secteurs sont au contraire bien renseignés, comme les régions de Morlaix et de Saint-Pol-de-Léon.

    https://recherche.archives.finistere.fr/document/FRAD029_00002264W

    Archives départementales du Finistère : 2264W
  • Rapport Pinczon du Sel sur les installations du Mur de l'Atlantique (1946-1949). "Le Mur de l'Atlantique. Livre IV : du Mont Saint-Michel à la Laïta" (collection : Service Historique de la Défense de Brest).

    Service Historique de la Défense de Brest

Bibliographie

  • CHAZETTE, Alain, DESTOUCHES, Alain, PAICH, Bernard. Album Mémorial Atlantikwall, Le Mur de l´Atlantique en France 1940-1944. Bayeux : édition Heimdal, 1995, 480 p. ISBN 2-84048088-3.

Périodiques

  • LE BERRE, Alain. Finistère 1940-1944. Les installations radar allemandes de la pointe du Raz et leur environnement historique (1). Bayeux : éditions Heimdal, 39-45 Magazine, 2011.

  • LE BERRE, Alain. Finistère 1940-1944. Les installations radar allemandes de la pointe du Raz et leur environnement historique (2). Bayeux : éditions Heimdal, 39-45 Magazine, 2011.

Annexes

  • Extrait du rapport Pinczon du Sel
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2002
(c) Inventaire général
(c) Association Pour l'Inventaire de Bretagne
Lécuillier Guillaume
Lécuillier Guillaume

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