Le monument aux morts est implanté sur le terre-plein de la batterie d’artillerie de côte. Haut de 17 mètres, il est érigé en pierre de taille de kersanton noir provenant de l'Hôpital-Camfrout. Orientée vers l’ouest, il est sommé d’un buste de femme léonarde en coiffe de deuil, penchée vers l’avant, mains jointes sous le menton. La figure de la femme incarne la douleur et la tristesse d´une mère, d’une sœur ou d´une veuve de marin.

Sur la face nord, les trois bas-reliefs représentent de haut en bas, l’étoile polaire, un petit bateau de pêche à voile avec trois hommes à bord et en arrière-plan deux autres bateaux, un "trois-mâts" toutes voiles dehors suivis des inscriptions "Cherbourg" et "Rochefort".

Sur la face est, les trois bas-reliefs représentent de haut en bas, une ancre de marine, un navire de commerce naviguant au-dessus d'un sous-marin en plongée, évoluant lui-même au-dessus d'un banc de poisson, suivis de l’inscription "Toulon".

Sur la face sud, les trois bas-reliefs représentent, de haut en bas, une rose des vents, trois voiliers naviguant sur une mer démontée, un navire de guerre aux cheminées fumantes, suivis des inscriptions "Lorient" et "Bizerte".

Sur la face ouest tournée vers la mer, un bas-relief représente un jeune marin ; on peut lire les inscriptions "Aux marins 1914-1918" et "Brest".

Les bas-reliefs, réalisés à la manière d’une gravure, illustrent la participation et le sacrifice de tous les marins, militaires ou civils. Spirales, volutes et formes géométriques d’inspiration "Art déco" sont utilisées pour représenter la mer, les vagues ou les fumées sortant des cheminées du cuirassé. Cherbourg, Rochefort, Toulon, Lorient, Bizerte (en Tunisie, ancien protectorat français) et Brest sont les noms des arsenaux français en 1927.