Deux batteries d’artillerie de côte existent dans l’anse d’Illien depuis la Guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697). Elles assurent la défense de l’anse d’Illien, lieu propice à un débarquement ennemi, mais aussi de l’anse des Bancs Sablons située au sud.

En 1820, la batterie nord est dotée d’un logement, d'un magasin à poudre et d'une guérite tandis que la batterie sud dispose d’un corps de garde, d'une guérite, d’un magasin à poudre et d’un fourneau à rougir les boulets.

Le cadastre parcellaire de 1840 figure les sites défensifs avec les toponymes "Batterie neuve" au nord et "Batterie d'Illien" au sud.

En 1841, la commission mixte d’armement des côtes, de la Corse et des îles prévoit cinq canons de 30 livres et obusiers de 22 cm et un obusier de 12 cm en bronze pour la batterie nord et cinq canons de 30 livres et obusier de 22 cm pour la batterie sud. En 1844, le comité des fortifications recommande finalement de supprimer la batterie d’Illien sud.

Par la suite, la batterie de d’Illien sud cesse d'apparaître dans les états de défense des côtes.

Lors de la Seconde Guerre Mondiale, le pointe d’Illien abrite de nombreux bunkers destinés à empêcher un débarquement dans l’anse des Blancs Sablons.