Situées entre les batteries de Porsmoguer sud et d’Illien nord, deux batteries d’artillerie de côte existent sur la pointe de Brenterc’h, vraisemblablement depuis la Guerre de Succession d’Autriche (1741-1748). Elles assurent, avec d’autres batteries de côte, la défense des Bancs Sablons, lieu propice à un débarquement ennemi.

Les deux batteries de côte et le corps de garde de Ploumoguer figurent sur le plan de 1754 de l’ingénieur Amédée-François Frézier, directeur des Fortifications de Bretagne.

En 1820, les deux batteries disposent d’un corps de garde et d’un magasin à poudre. Le cadastre parcellaire de 1840 nous renseigne sur l'emplacement du corps de garde (Section I, parcelle n° 275) et le toponyme "Batterie de Brenterc’h", mais pas sur l’emplacement précis des batteries (parcelles n° 276 et 272 ?).

Avec l’augmentation de la portée de tir des canons et la concentration de la défense, la commission mixte d’armement des côtes, de la Corse et des îles de 1841 recommande leur suppression, ce qui est entériné par le comité des fortifications en 1844.

Par la suite, les batteries de Brenterc’h cessent d'apparaître dans les états de défense des côtes.