Dossier collectif IA29003970 | Réalisé par ;
  • inventaire topographique, Bolazec
Le patrimoine archéologique de la commune de Bolazec
Copyright
  • (c) Conseil général du Finistère

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    tumulus, motte, enceinte
  • Aires d'études
    Parc Naturel Régional d'Armorique
  • Adresse
    • Commune : Bolazec

Cette commune n´a certainement pas bénéficié de suffisamment de prospections qui auraient permis de compléter les rares informations que nous possédons sur la fréquentation humaine au cours des temps. C´est à l´âge du bronze que remonte la plus ancienne trace d´occupation du territoire avec un tumulus de 15 m de diamètre, à 300 m à l´est du village de Lesnevez. Il fut fouillé par Paul du Chatellier et il ne lui donna qu´une lentille de cendre et de charbons de bois « posée sur un lit d´argile mêlée de pierrailles » (Du Chatellier, 1897). A la lumière des fouilles récentes, ce qui peut être considéré à la première lecture comme un foyer pourrait être les restes d´un caveau en bois, les anciens fouilleurs ayant souvent interprété les couches de bois décomposé comme des lits de cendre. Par contre la présence de charbons de bois est plus conjecturale. Dans un champ dénommé Roz Bihan, au village de Bezidel, ont été trouvées, lors d´une prospection après des labours, des substructions, tuiles, poterie sigillée, poterie oxydée et carbonifère du haut Empire, des II et IIIe siècles (Sanquer, 1971). Notons que le toponyme Bezidel est révélateur d´un présence romaine puisqu´il dérive du breton Beuz, lui même provenant du latin Buxus signifiant buis, végétal à feuillage persistant importé par les romains après la conquête de la Gaule pour l´agrément de leurs villas. Ce site se trouve à 450 m à l´est de la voie gallo-romaine menant de Carhaix (Vorgium) à Plestin-les-Grèves. A l´Ouest de Porz Bihan, P. Du Chatellier signale la présence de Castel ar Vouden, monticule carré de 25 m de côté et haut de 3 m d´où part une chaussée surélevée de 1,50 m au-dessus de la prairie, de 80 m de longueur pour une largeur de 4 m (Du Chatellier, 1897). Selon P. Kernevez, il pourrait s´agir d´une terrasse de maison forte du bas Moyen-Age qui a été complètement arasée dans les années 1960 (Kernevez, 1997). Par contre, une motte castrale connue sous le nom de Castel Montafilant, établie sur un relief rocheux, et sa basse-cour sont en partie conservées au sud du hameau du Helles (autre toponyme médiéval) dominant l´Aulne (Le Guennec, 1931). La motte mesure 25 m de diamètre pour une hauteur de 12 m et son parapet de pierre est encore conservé. Elle est encore bordée au nord d´un profond fossé, quant à la basse-cour, elle est de plan trapézoïdal de 30 à 40 m de côté. Bibliographie : DU CHATELLIER P., 1897 – Explorations sur les montagnes d´Arrhées et leurs ramifications, années 1895-1896, p. 20. LE GUENNEC L, 1931 – Procès-verbal de séance du 26 novembre 1931. Bulletin de la Société archéologique du Finistère, T. LVIII, p. 16. KERNEVEZ P., 1997 – Les fortifications médiévales du Finistère. Mottes, enceintes et châteaux. Patrimoine archéologique de Bretagne, ICB, 197 p. SANQUER R., 1971 – Chroniques d´archéologie antique et médiévale (Année 1971). Bulletin de la Société archéologique du Finistère, T. XCVII, p. 23.

  • Période(s)
    • Principale : Age du bronze
    • Principale : Milieu du Moyen Age
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérés 4
    • étudié 1

Bibliographie

  • KERNEVEZ, Patrick. Les fortifications médiévales du Finistère. Mottes, enceintes et châteaux. Centre régional d´archéologie d´Alet, Saint-Malo, 1997.

    p. 46

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009
(c) Région Bretagne
(c) Conseil général du Finistère
(c) Parc Naturel Régional d'Armorique