Dossier d’œuvre architecture IA29132239 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Inventaire des constructions en pierre sèche en Bretagne
Davier à goémon de la pointe Saint-Mathieu (Plougonvelin)
Œuvre recensée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne - Finistère
  • Commune Plougonvelin
  • Lieu-dit
  • Précisions

Il est difficile de dater les murs de soutènement construits pour permettre l'installation des daviers à goémon (ou davieds en breton). Toutefois, ils sont mentionnés pour la première dans la zone géographique qui nous concerne, à la fin du 18e siècle. La récolte du goémon s'intensifie dans le première moitié du 19e siècle, les daviers se font alors plus nombreux.

A partir des années 1950, ils commencent à ne plus être utilisés

  • Période(s)
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle, 19e siècle , daté par source

Situé à l'Est de la Pointe Saint-Mathieu sur la commune de Plougonvelin, ce mur de soutènement en pierre sèche, construit pour permettre la mise en place de daviers pour la récolte du goémon est l'un des nombreux exemples subsistants de ce type d'installation sur le littoral de la commune. Les daviers à goémon ("davieds" en breton) sont des dispositifs permettant le levage du goémon dans des zones escarpées rendant impossible la récolte à l'aide de charrettes, comme elle a lieu sur les plages.

Entre le 19e siècle et l'entre-deux guerres, le goémon était essentiellement récolté sur les côtes du Finistère nord et notamment dans la mer d'Iroise qui borde la commune de Plougonvelin.

L'activité goémonière qui a lieu à la pointe Saint-Mathieu bénéficie d'une description de Valentine Vattier-d'Ambroyse dans la deuxième moitié du 19e siècle. Sans nommer ces dispositifs, elle les désigne comme des moyens de contourner les obstacles et d'accéder à des lieux jusqu'alors inaccessibles.

  • Murs
    • pierre pierre sèche
  • Statut de la propriété
    propriété de l'Etat
  • Sites de protection
    loi littoral
  • Protections

Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2023