Cette maison située non loin du chevet et du cimetière de Notre-Dame-de-Paradis a eu de nombreux surnoms : « Maison de l’hôpital », « Maison des internes », « Maison de l’aumônier », « Maison de l’ancien hospice ». Selon Jacques Guilchet, la parcelle qu'elle occupe est achetée le 26 décembre 1526 par François Michart, le forgeron-maréchal-ferrant l'initiative de la construction de Notre-Dame-de-Paradis. c'est là qu'après les combats de la guerre de la Ligue qu'auraient été transféré les malades. Le 1er septembre 1712, elle est louée à Mme Jeanne La Pierre de Fremeur. Le maire Le Houx demande à un dénommé Robert le plan de la maison le 15 février 1751. La maison est détruite totalement par un incendie le 25 septembre 1853. Deux victimes sont à déplorer. L'on sait qu'en 1859, le chantier de sa reconstruction n'est pas achevé. Elle est déclarée "construction nouvelle" dans le cadastre en 1862. Un an plus tard, en 1863, Louis Rosensweig, archiviste du Département, mentionne la présence du bas-relief de L'Annonciation que l'on peut voir encore aujourd'hui. Après la Seconde Guerre mondiale, on y affecte le commissariat de police et des logements pour les internes et les aumoniers de l'hôpital qui se situe de l'autre côté de la rue. En 1977, l'intérieur est totalement reconstruit.