Dossier d’œuvre architecture IA56132283 | Réalisé par
Constantin Pierre Laurent (Rédacteur)
Constantin Pierre Laurent

Médiateur du patrimoine, service valorisation du patrimoine, Ville d'Hennebont (56)

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  • inventaire topographique, Hennebont
Logis abbatial, abbaye Notre-Dame-de-Joye, rue du Champs-de-tir (Hennebont)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville d'Hennebont

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hennebont - Hennebont
  • Commune Hennebont
  • Lieu-dit Abbaye Notre-Dame-de-Joye
  • Adresse rue du Champs-de-tir
  • Cadastre AC 131
  • Dénominations
    logis abbatial
  • Vocables
    Notre-Dame-de-Joye
  • Appellations
    Abbaye Notre-Dame-de-Joye
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

Le logis abbatial de l'ancienne abbaye cistercienne Notre-Dame-de-Joye date en majeur partie de la fin du XVIIe siècle. A plusieurs endroits, on peut y lire la date de 1693. Sans doute comporte-t-il des éléments plus anciens. Après la Révolution française et et la destructions de l'église abbatiale, le bâtiment et une partie du cloître sont acquis par un dénommé Noël Hebert. La "Compagnie des Forges de la Joye" est créée le 12 septembre 1825. Elle n'a rien à voir avec les Forges d'Hennebont fondées par les frères Trottier 35 plus tard en Kerglaw (Inzinzac-Lochrist). Elle transforme de la fonte en barre pour l'artillerie du port de Lorient. La "rue du Champ-de-tir" qui longe le site en a gardé le souvenir. Cette usine accueillera de nombre ouvriers anglais plus rompu à la technologie utilisée. Elle ferme cependant ces portes en 1833. Les bâtiments sont peu à peu démantelés détruisant les vestiges du cloître et des bâtiments conventuels sur lesquels ils étaient implantés. Le logis abbatial racheté par Jean Laurent, ancien ingénieur des Ponts-et-Chaussés, en janvier 1940, qui en fait sa demeure ayant augmenté le bâtiment d'une chapelle dans l'aile Sud. En juillet 1845, il vend l'ensemble au négociant hennebontais Joseph Quéro et à son épouse Clarisse Boulanger. 5 ans plus tard, ces derniers cèdent 5 hectares sur le haut de la propriété à la Congrégation des Frères-du-Saint-Esprit. La Congrégation est en effet en pourparlers avec l'administration des Haras pour échanger des terrains avec Langonnet. En 1921, les Haras nationaux rachète la partie basse où se trouvent les bâtiments de l'abbaye. Elle installe les familles de palefreniers dans les étages du logis découpés en appartements. Le rez-de-chaussée accueille quant à lui les boxes pour les étalons. Les aménagements seront réalisés par les architectes morbihannais, Edouard Ramonatxo, Louis-Marie Dutartre et Charles Caro. Les palefreniers y résideront jusque dans les années 90.

Depuis 2017, le logis abbatial est propriété de la Ville d'Hennebont. Elle fait entreprendre en décembre 2017 une étude historique suivie en janvier 2020 d'un diagnostic archéologique et une étude dendrochronologique.

  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public communal
  • Intérêt de l'œuvre
    site archéologique
  • Protections
    inscrit MH, 1995
  • Précisions sur la protection

    Façades, toitures et escaliers du logis abbatial : inscription par arrêté du 6 novembre 1995

  • Référence MH

1ère catégorie : Patrimoine bâti exceptionnel ou particulier - Règlement du Site Patrimonial Remarquable (SPR) d'Hennebont - Janvier 2020

Bibliographie

  • Rozenn Battais (s.d.), Diagnostic archéologique, phases 1 et 2, de l’ancienne abbaye Notre-Dame-de-Joye, rue du Champ de tir, Hennebont, Rapport final d’opération, Diagnostic archéologique, Inrap Grand Ouest, janvier 2020

  • CONSTANTIN, Pierre Laurent « L’abbaye Notre-Dame-de-Joye : 700 ans d’histoire », A (re)découvrir, HENNEBONT Mag, n°75, Mars 2018, p. 21

  • Victorien Leman, Du monastère aux forges industrielles : l’abbaye Notre-Dame-de-Joye – Rapport d’étude patrimoniale, Octobre – Décembre 2017.

Périodiques

  • Pichon, Michel et Sery, Jean-Pierre, « Les forges de la Joye, une forge à l’anglaise à Hennebont », Cahiers d’histoire du Vieil Hennebont, n°5, Atelier d’Histoire du Vieil-Hennebont, La Garde du Vœu, Hennebont, novembre 2016

Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Région Bretagne
(c) Ville d'Hennebont
Constantin Pierre Laurent
Constantin Pierre Laurent

Médiateur du patrimoine, service valorisation du patrimoine, Ville d'Hennebont (56)

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