Le Yeaudet ou Guiodel, d´après le Pilote de Thomassin (1875)

La grève de Saint-Michel est appelée Lieue de Grève.

De la Pointe de Beg-an-Fourn la côte est élevée et accore : elle court vers le Nord du monde sur une étendue de 2 milles, c´est à dire jusqu´à la Pointe de Séhar, rocher en forme de presqu´île qui forme la partie sud de la rade de Lannion.

Les points remarquables de cette partie de côte sont :

le clocher de Trédrez sur le haut de la côte un peu au nord de Beg-an-Fourn ;

le clocher de Ploumilliau qui est à flèche et très élevé. Il est à 3 milles dans l´intérieur, et, de Locquirec, on le voit au-dessus de Saint-Michel-en-Grève avec quelques maisons à sa droite ;

le moulin de Kervic, marqué sur les cartes n´existe plus ;

le chalet à toit rouge de Séhar ou propriété de Kernic ;

le Rocher noirâtre de la Pointe de Séhar ;

la tourelle rouge de Kinierbel qui forme la droite de l´entrée de la rivière de Lannion (à 2 encablures de au Sud-Sud-Est. sur l´extrémité du plateau de Kiniard) ;

enfin de loin, on distingue le clocher de Ploulec´h qui se trouve dans l´intérieur à 2 milles au Sud-Ouest de Lannion.

Au sud, on aperçoit :

Le château Bézien, propriété blanche à six tourelles ;

Le moulin nord (est) et le moulin sud (ouest) de Plestin ;

La chapelle de Saint-Roc´h, au-dessus du château ;

Les deux clochers de Lanmeur. Kernitron et celui du nord-ouest.

Les pilotes

Deux pilotes et un aspirant ; leurs bateaux sont à 1 mât ; ils se tiennent aux Triagoz et à la Méloine et ne conduisent qu´au Yeaudet. Les pilotes de l´île de Bas, Roscoff, Primel et Locquirec conduisent au Yeaudet.

Le Yeaudet ou Guiodel

C´est un bourg de pêcheurs situé à l´entrée de la rivière de Lannion sur une pointe avancée de la rive gauche. Le village ne se voit pas du large ; on ne distingue que l´église et une maison grise qui est un peu à gauche (au nord). Les caboteurs y trouvent un très bon abri dans les mauvais temps d´ouest et s´amarrent à quatre au-dessous des maisons du village dans l´Est de la pointe.

C´est là que l´on prend les bateaux de sable pour aider les bâtiments qui vont à Lannion. On les paye ordinairement 5 francs, mais pendant la pêche du maquereau on les paye davantage. Les petits navires en prennent deux ; les bricks en prennent cinq.

Les points remarquables de côte en allant vers Lannion

Un plateau de roche de 1/2 mille de longueur relie presque la tourelle rouge de Kinierbel à la terre. Ce plateau est divisé par deux coupées profondes en trois plateaux qui portent les noms de Kinierbel, Kiniarec et le Turc.

La pointe de Séhar, à l´extrémité de laquelle se trouve un îlot de roche dont le sommet vu du Sud-Ouest forme une fourche avec le rocher de la pointe.

En louvoyant, on doit éviter cinq basses qui sont près de cette pointe ; il y en a trois à 3 encablures dans l´ouest du sommet du rocher ; deux à trois encablures dans l´ouest du sommet du rocher ; deux à 3 encablures plus dans le sud, à 3 encablures de la grosse terre.

La basse de Kervic (1, 50 m) est à 3 encablures de 1/2 de terre à 3/4 de mille dans le Sud-Sud-Ouest. du rocher de Séhar ; il y a près de 1 mille entre elle et Roc´h Félestec (1, 30 m) qui s´en trouve dans le Nord Ouest quart Ouest. et dans l´alignement de la Pointe de Dourvin par la gauche du rocher de Séhar.

On pare les basses de la Pointe de Séhar et la basse de Kervic en tenant le corps de garde de Trébeurden au milieu du château de Milio ; on peut encore tenir la droite de la Pierre Blanche de l´île Molène ouverte à l´ouest de la Petite Pierre Jaune de la pointe Nord-Ouest de Milio.

Les marins du pays appellent la pointe Séhar pointe Malabri. On aperçoit dessus, en haut, un ancien corps de garde et un chalet à toit rouge très remarquable (château de Kervic).

Les basses du grand plateau à terre de Kinierbel s´étendent au nord jusque dans l´Est Sud-Est de la tourelle, c´est à dire jusqu´à la ligne qui passerait par Kinierbel et la pointe de Dourvin. Dans l´est elles s´étendent jusqu´à 3 encablures 1/2 de la pointe de Dourvin.

Ar Oyen est dans le prolongement de ces basses.

Le clocher de Locquémeau-trève est très petit et se trouve dans une vallée, de sorte que de la mer on ne le voit presque que du Nord Nord-Ouest.

L´anse qui se trouve dans l´est de la partie basse, à la toucher, se nomme Port des bateaux ; il y en a 30 environ : ils sont abrités à l´échouage par Kiniard. Il y a au sud de Locquémeau une vallée d´où il tombe de violentes rafales pendant les vents d´est.

La pointe du Dourvin, sur l´extrémité de laquelle se trouve un vieux corps de garde, est plus élevée que l´extrémité de la pointe de Séhar ; mais elle est beaucoup plus basse que les terres environnantes. Quand on la voit de l´ouest, c´est celle qui s´avance le pus sur la gauche. La barre s´étend à l´Est-Nord-Eest de cette pointe à partir d´elle : on en passe à 1 encablure.

La Pierre de la Barre (1, 70 m) est une petite roche isolée qui se trouve à 100 mètres de terre dans l´Est-Sud-Est du corps de garde ; on la laisse à tribord.

La tourelle rouge de Darlasquen Bras est la première qu´on rencontre ; elle se trouve à 2 encablures en dedans de la pointe de Dourvin. C´est là l´endroit le plus difficile du chenal, parce qu´à 80 mètres d´elle, au Nord-Nord-Est., se trouve le Petit Darlasquen, pierre isolée élevée (1, 50 m) au-dessus du fond de la rivière et qui se trouve droit au milieu du chenal, de sorte que les navires talonnent dessus quelquefois et démontent leur gouvernail. Il est indispensable d´araser cette roche, ainsi que la Pierre de la Barre. On l´évite en rangeant la tourelle à 20 mètres, le cap au Sud-Sud-Est.

La tourelle rouge de Poulmadoguen se trouve en dedans de la précédente au Sud-Sud-Est d´elle. le chenal passe aussi à la ranger dans le Nord-Est, et c´est après l´avoir dépassé de 2 encablures que l´on vient à l´Est-quart-Sud-Est sur la gauche du vieux corps de garde du Yeaudet par l´angle d´en bas du jardin de la propriété Conseil.

Le trou de Poulmadoguen se trouve à 30 mètres en amont de la tourelle de cette roche. Il y reste 2 ? 50 m au bas de l´eau, et il n´y a pas de mer à craindre. On mouille une ancre et l´on s´amarre sur les boucles qui sont sur les roches en amont de la tourelle ; il y en a une au pied de la tourelle.

Le Moulin de Coatredres se trouve sur la hauteur au Sud-Sud-Ouest de cette tourelle. L´anse du moulin à eau se trouve à 1/2 mille dans l´Est de Poulmadoguen ; on distingue sa vallée d´assez loin. C´est sur le haut du coteau gauche de cette vallée que se trouve le rocher gris et à pic qui sert de marque pour Ar Oyen. Il y a deux rochers ; celui de gauche est un dolmen ; on se serte de celui de droite. Du large on le voit sur la partie droite du mamelon qui domine le Yeaudet au Sud.

La pointe du Guiodel que les habitants du pays appellent Le Yeaudet est à pic de tous côtés, et quoique d´une certaine hauteur, elle est bien plus basse que toutes les terres qui l´environnent. On aperçoit dessus l´église et à la toucher à gauche un pignon. Ces deux objets sont en partie cachés par une fortification ancienne.

C´est au Nord-Nord-Ouest de l´église et de cette pointe que s´avance la pointe du Bnac du Sauss (des Saxons ou Anglais), et c´est à l´Est-Nord-Est de l´église sur la rive droite (celle de gauche en entrant) que se trouve le Banc du Milieu qui forme deux chenaux.

Le Banc du Sauss qu´on laisse à droite en entrant lorsqu´on passe à ranger la balise des Noires du Yeaudet, forme un triangle dont la base est la côte qui s´étend sur une longueur de 300 mètres de l´ancien corps de garde au nouveau corps de garde du Yeaudet et dont le sommet est à 100 mètres à l´est de la balise des Noires. Le Banc du Milieu s´étend dans l´est de celui-ci depuis le chenal qui passe à toucher le Yeaudet jusqu´à la pointe Beguen (Bégaine) où il laisse un autre passage.

Les navires qui attendent l´eau pour monter ou le vent favorable pour sortir se placent dans cette partie, au-dessous du Yeaudet, ayant une ancre à l´est et deux amarres à terre aux organeaux qui sont sur les roches dans le sud du corps de garde de la douane. On appelle cet endroit le « Trou Pourri » ; les navires y sont parfaitement sur un lit de vase molle de 4 à 5 pieds de profondeur, où il reste toujours 1 mètre d´eau, de sorte qu´ils sont presque à flot.

On appelle côte nord, c´est à dire le rive droite du Guer, côte de Servel, et la rive opposée côte de Ploulec´h. On dit « en Servel » ou « en Ploulec´h ».

Le « Traité Général des Pesches » de Duhamel du Monceau, à la fin de l´ancien Régime, affirme que la pesche à la sardine n´a jamais été fort abondante à Lannion, diocèse de Tréguier mais tous les ans depuis le siège de Belle-Ile (Belle-Ile-en-Mer fut assiégée par les Anglais en 1761), on y prend assez et à bon marché à dix lieues à la ronde.

Pour ce qui concerne les autres havres blottis au fond de la baie, l´inspecteur Le Masson du Parc dans son rapport du 1er octobre 1726 à Roscoff, faisait allusion à ce genre de pêche : des cinq bateaux pescheurs de Lannion, les deux plus grands qui ont deux mâts sortent hors la rivière, vont au large faire dans la saison la pesche du maquereau à la ligne au plomb et au doigt, la pesche des grosses et petites cordes et la pesche des sardines.

A Servel, le nombre des pêcheurs s´élève à dix. Il ne disposent que d´un seul bateau qui ne sert avant tout au transport des amendements maritimes. Le dénommé Adelain-Kerdroniou y exploite une pêcherie ou parc de pierre sous le corps de garde, à l´embouchure de la rivière, peut-on encore lire dans le rapport de Le Masson du Parc.

La pêcherie du Yaudet, « le gorret de l´Evêque »paraît bien délabrée. Qui plus est, le sieur de Locmaria en dispute la propriété à l´évêque de Tréguier. Ce dernier aux termes d´une longue procédure, finira par faire reconnaître ses droits à Ploulec´h, dont dépend le Yaudet. Le Yaudet ne compte que trois pêcheurs, et encore, quand ils ne servent pas sur la patache des douanes.

En Novembre 1781, le commissaire Chardon, en inspection dans l´Amirauté, dressait un constat analogue à celui de son prédécesseur : on ne fait d´autre pêche que celle du poisson frais nécessaire à la consommation journalière du pays.

Apres avoir déserté pendant plusieurs années la baie de Lannion, la sardine apparaîssait de nouveau dans les eaux de Lannion vers 1760. Un riche négociant de Roscoff, le sieur De Kermabon-Marzin installa une presse dans les dépendances de la maison du passeur au Yaudet en 1764.

Les sardines, après avoir baignés dans le sel ou dans la saumure quelques temps étaient lavées, puis, empilées dans des barils percés. il était alors nécessaire de les presser pour en extraire l´huile et permettre ainsi une plus longue conservation.

Les pêcheurs de la baie, vers 1870-1880, constataient l´apparition irrégulière de la sardine. Ils tendaient alors des filets. On se demanda à cette époque si le comportement des pêcheurs, l´évolution des techniques, dont l´utilisation de la seine Bellot et des filets Eyraud, n´étaient pas une des causes de cette disparition. On se rendit à l´évidence qu´il n´y avait pas encore danger de surexploitation. En 1925, on signalait la présence de bancs de sardines dans la baie de Lannion alors qu´il étaient absents au Conqet et à Morlaix.

En 1877, la saison débuta mal, mais les mois de septembre et d´octobre se révélèrent être d´un bon niveau. En 1878, on notait une abondance exceptionnelle. Puis elle se fit rare en 1881, et en 1883 ce fut à nouveau la pénurie. En 1885 elle apparut tardivement, pour s´éclipser après la tempête d´octobre. L´année 1887 ne fut guère plus propice. En 1894, après avoir pénétré dans la baie à la fin du mois de Juillet, on ne l´aperçut plus, à la suite de la violente tempête du 20 octobre de cette même année. A contrario, certaines campagnes se prolongèrent jusqu´à fin novembre, début décembre, par temps clément. De façon exceptionnelle, elle resta dans la baie jusqu´en janvier de l´année 1896.

Cependant, la question était toujours de savoir pourquoi la sardine avait disparu de la baie vers 1954-1956.

Un chercheur du centre IFREMER de Nantes d´une part, des travaux conduits par des chercheurs britanniques d´autre-part, ainsi qu´une étude basée sur des données historiques françaises, réalisées principalement en Bretagne sud, tendèreent à démontrer que le changement de conditions climatiques, à large échelle, pouvait être responsable de cette disparition... Ces études suggéraient que le refroidissement aurait modifié le déroulement des cycles planctoniques et aurait inversé le succès respectif des deux saisons de ponte de la sardine. Ces apparitions et disparitions de la sardine en Manche s´inscrivent dans une fluctuation écologique connue sous le nom de cycle de Russel, qui concerne un grand nombre d´espèces. Une période chaude favorable aux sardines s´était achevée dans les années 1950 elle fut suivie par une période froide dans les années 1970. Actuellement, il serait vraisemblable que nous entrions dans une période chaude.

Il n´est pas non plus impossible que la branche du Gulf-Stream, qui apportait douceur à nos côtes, ait eu pour conséquence une dérive diffuse.

La naissance d´une industrie

Un industriel de Roscoff, M. Deschamps s´associe à un industriel de Douarnenez, M. Penanros et s'installe au Beg-Hent (en Servel), y aménage un atelier de salaison, en 1875.

(1882-1883). La maison Rio-Legall d´Audierne monte une conserverie sur la presqu´île de Bihit. On ne sait pas très bien ce qui emporte la décision des dirigeants de cette maison de venir s´établir dans un endroit aussi difficile d´accès aussi bien par mer que par terre, alors que beaucoup de confrères lorgnent vers l´Espagne et le Portugal où les saisons ont l´avantage incomparable d´être plus longues sinon plus régulières. Est-ce une main-d´oeuvre docile, bon marché, qui les attire ?

La gamme des produits comporte une spécialité de sardines à l´huile, avec ou sans arêtes, des sardines pressées en baril, des sardines fraîches, des conserves de maquereaux, en plus d´une préparation d´ormeaux fin « au beurre de Bretagne ». Cet atelier connaît un rapide essor, en 1898.

Pendant quelques trop courtes décennies, cette nouvelle industrie permit une amélioration sensible du sort de la population maritime. Mais la grande crise sardinière de 1902 à 1912 marqua un coup d´arrêt. L´atelier du Beg-Hent ferme en 1903, les usines de Locquémeau en 1906 et 1909 celle de la pointe de Bihit en 1909.

On espère un renversement de situation vers 1925, de meilleurs rendements avec l´emploi des filets tournants ou coulissants, que venait d´autoriser un décret du 6 mars 1925. Les deux usines de Locquémeau (Collet et Armelin) rouvrirent en 1927.

Elles seront connues sous l´appellation de "Conserveries de la Baie". Elles fonctionneront d´ailleurs assez irrégulièrement jusqu´en 1954, date à laquelle s´arrêta la pêche à la sardine dans les eaux lannionnaises.

Pendant l´Occupation allemande les bateaux de pêche du Yaudet étaient regroupés au port de Locquémeau et de Lannion afin de faciliter leur contrôle et d´empêcher un éventuel départ pour l´Angleterre. Les moyens de transport ayant été réquisitionnés c´est donc à pieds que les pêcheurs du Yaudet, allaient rejoindre leurs bateaux.

Synthèse d'après les travaux de recherche complétés de l'association de sauvegarde du patrimoine de Ploulec'h.

Le chemin du halage était lié à l´activité du port du Yaudet, mais il fut aménagé sur la rive droite, plus facile d´accès pour les navires, à cause de la profondeur d´eau et de la convexité de ses rives, moins envasées.

La première tranche des travaux partant de la Corderie débuta en 1825, elle se termina en 1829. Les ateliers de la ville trouvèrent là un pis-aller, en employant des ouvriers au chômage. De 1848 à 1849 : nouvelle extension, le chemin s´étendit sur 2260 mètres. Il fut prolongé de 1080 mètres en 1871-1872 . Il n´était est plus loin d´atteindre son terme, encore 1517 mètres avant d´atteindre le Beg-Hent.

Il fut un moment envisagé de poursuivre le chemin sur la rive gauche, jusqu´au Yaudet, mais le projet se heurta finalement à trop d´inconvénients majeurs pour être adopté. Mars 1915 : quarante prisonniers allemands, qui étaient précédemment employés à des travaux d´empierrement dans la région de Saint-Michel-en-Grève, vinrent prolonger le chemin de halage. Douze autres prisonniers venant de Saint-Brieuc arrivèrent à Lannion, pour être employés aux mêmes travaux.

L´hiver 1962-1963 fut très rude, le thermomètre descendit à -15° ! Je me souviens c´était un jeudi, on était au catéchisme au presbytère, aujourd´hui la mairie ; quand la neige commença à tomber, la leçon fut écourtée, on rentra tous à la maison. Le lendemain matin, une très importante couche de neige recouvrit le paysage ; de hautes congères barraient la route du bourg et tout le monde se déplaçait à pied, pour le ravitaillement chez Le Ny et chez Raoul. Une fois les élèves arrivés à l'école Arrivé à l´école, (le chalet école à l´endroit du square actuellement), le poêle était chargé à raz la gueule, au bout de quelque temps le tuyau commença à rougir et provoqua un début d´incendie, vite éteint au moyen de l´extincteur par l´instituteur (François le Merrer). Claude Cadran me rappela également qu´il avait construit un igloo. L´eau du port avait gelé, Louis Clastro dut casser la glace à l´aide de son aviron pour aller à son bateau. A la fonte de la neige les bateaux de François Le Pierres, de Théophile Cadran et celui de Louis Clastro, heurtés par des blocs de glace descendant la rivière, coulèrent.

Témoignage recueilli par l'association de sauvegarde du patrimoine de Ploulec'h.

Le « Louis Marie » :

chargé de goémon coulait dans la houle le 12 décembre 1864 à la pointe du Dourven deux noyés dont Marguerite L´Hostis 22 ans.

« Justice » :

brick Goélette de 100 tonneaux sombrait à la pointe de Servel le 18 janvier 1868, chargé de 500 barriques de vin.

« Associé » :

sablier naufragé le 28 Janvier 1868 au Dourven. Trois noyés dont Françoise Clastro de Servel 45 ans.

« L´Azalée » :

sablier coulé en 1966 devant le phare de Beg Léguer.

« La Tortue » :

goélette de 90 tonneaux, construite en 1938 aux Sable d´Olonne. Elle navigue au cabotage puis en tant que sablier. L´épave est toujours visible au pied de l´ancien atelier de salaison au Beg Hent.

20042203493NUCB : Collection particulière

20042203492NUCB : Collection particulière

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20042203565NUCB : Collection particulière

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