L'abbaye cistercienne de Langonnet est fondée selon la tradition historiographique en 1136. Malgré un riche passé diplomatique et un temporel important, l'abbaye a perdu une grande partie de ses archives depuis le 16e siècle, car elle est victime des guerres qui se sont déroulées sur l'ancien duché puis la province de Bretagne. Malgré tout, il est possible de reconstituer le réseau de ses granges monastiques en croisant les données archéologiques, toponymiques et topographiques. La morphologie de l'exploitation agricole, son site d'implantation et son degré d'équipements (manoir, moulin, etc.) aboutissent à une cartographie de ses possessions rurales et urbaines.
- enquête thématique régionale, Les granges et sites cisterciens de Bretagne
- (c) IGN
Dossier non géolocalisé
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Aires d'étudesBretagne
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Période(s)
- Principale : 12e siècle, 13e siècle, Temps modernes
Les granges monastiques de l'abbaye de Langonnet posent des difficultés méthodologiques, car on ne possède aucune citation de "grange" ou "grangia" dans les textes. Néanmoins, l'inventaire des possessions rurales à partir de l'aveu de 1550 permet de dresser un tableau des granges monastiques équipées de chapelle, manoir, moulin à eau alimenté par un étang et des bâtiments agricoles. Leur terroir comprenait des champs, des landes, des prés et un massif forestier qui peut s'étendre à près de 1000 journaux (soit un peu moins de 500 hectares). Les anciennes granges ont fixé les populations rurales et sont à l'origine de plusieurs bourg et villages.
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Documents d'archives
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Aveu (déclaration des biens au seigneur supérieur : le duc puis le roi) très précis en 1550. Autre série d'aveux en B 780.
Bibliographie
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Paris, 1936.