Deux batteries d’artillerie de côte existent dans l’anse de Porsmoguer depuis la Guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697). Elles assurent la défense de l’anse de Porsmoguer, lieu propice à un débarquement ennemi.

En 1820, elles sont chacune dotées d’un corps de garde, d’un magasin à poudre et d’une guérite. La batterie sud est dotée en sus d’un fourneau à rougir les boulets. Avec l’augmentation de la portée de tir des canons et la concentration de la défense, la batterie sud est déclassée au milieu du 19e siècle.

Le corps de garde crénelé est construit en 1852 pour servir de réduit à la batterie d’artillerie de côte nord. Il s’agit d’un corps de garde crénelé doté d'un niveau inférieur, mais sans plate-forme crénelée car cette dernière aurait été dominée par les hauteurs avoisinantes.

En 1858, cette batterie, classée en deuxième degré d’importance, est armée de deux canons de 30 livres et deux obusiers de 22 cm.

La batterie est déclassée en 1876, le corps de garde crénelé en 1889.

Lors de la Seconde Guerre Mondiale, le réduit de Porsmoguer est réutilisé comme casernement.

Propriété privée, le corps de garde crénelé est restauré et transformé en habitation.