La chapelle Sainte-Marguerite était autrefois située sur l’île Tariec, où siégeait Saint Tariec, un moine d’origine irlandaise du 7ème siècle qui y avait élu domicile afin de protéger le rivage contre les incursions de la mer. Séparée en deux îles distinctes dans la seconde moitié de 19ème siècle par des causes naturelles, le démantèlement de l’île a entraîné la destruction de la chapelle de Sainte-Marguerite. Cette dernière fut alors reconstruite en 1852 sur la terre ferme, sur le point culminant de la presqu’île du même nom, à l’emplacement de l’oratoire de Saint-Tudon qui aurait lui-même succédé à un ancien temple.

L’histoire de Sainte-Marguerite

Après la démolition de la chapelle Sainte-Marguerite sur l’île Tariec, l’édifice a été reconstruit sur le continent, il a cependant continué à porter le nom de Sainte-Marguerite. Reconnaissable au dragon qu’elle tient en laisse, on trouve une statue de Sainte Marguerite datant du début du 16ème siècle dans la chapelle. D’après l’une des légendes, la Sainte, née à Antioche au 3ème siècle, aurait été mangée par le diable qui avait pris la forme d’un dragon. Mais, il la fit ressortir de son ventre, car la croix qu’elle portait l’irritait trop, donnant ainsi à cette vierge son affiliation à la grossesse et l’accouchement.

Activités de la chapelle

Depuis sa reconstruction en 1852 d’autres travaux ont été entrepris, comme l’achat d’une cloche entre 1868 et 1888. En 1960 la réfection de la toiture a été effectuée, suivit, en 1962, du réaménagement intérieur de la chapelle. À la suite de la tempête de 2016 la toiture a dû subir de nouvelles réparations.

On retrouve à l’intérieur de la chapelle une statue en bois de chêne de Saint Tariec, représenté en abbé, et une statue de Sainte Marguerite en bois polychrome.

Chaque été, la chapelle de Sainte-Marguerite accueille une exposition d’art, faisant d’elle l’un des lieux les plus visités sur le Léon. (Ophélie Béchamp, mairie de Landéda)

Une chapelle existait à cet endroit en 1650. Edifice reconstruit en 1852. (G. Fauchille)