Ce dossier a été ouvert et complété par Géraldine Baglin et Sabrina Dalibard dans le cadre d’une enquête menée sur le patrimoine du secteur sauvegardé de la ville de Vitré en 2012, puis réinvesti par Valentine Guillevic en 2022 et Fanny Gosselin en 2023 pour l’opération d’Inventaire thématique sur les architectures en pan de bois. Lauréate en 2020 de l'appel à projets de la Région Bretagne "Révéler et réinvestir l'architecture en pan de bois", la Ville de Vitré a cofinancé l'étude préalable et le diagnostic sanitaire réalisé par l’Atelier des patrimoines, disponible en annexe.
- étude d'inventaire
- enquête thématique régionale, Architecture urbaine en pan de bois
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays de Vitré
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Commune
Vitré
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Adresse
20 rue Poterie
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Cadastre
1811
K1
891
;
2010
AB
154
-
Dénominationsmaison
Époque de construction :
Cette maison a été construite, selon toute vraisemblance, au cours de la première moitié du 16e siècle. De nombreux éléments architecturaux d'origine permettent en effet d'avancer cette datation. Il s'agit par exemple des encadrements en anse de panier, ou encore des moulures des baies de la façade ouest, notamment celle de la porte qui est ornée d'une accolade. A l'intérieur, la cheminée de l'étage qui se trouve sur le mur gouttereau est, au sud de la construction, est également datable de la première moitié du 16e siècle, de même que les corniches qui ornent le sommet des hottes des anciennes cheminées du rez-de-chaussée. Au niveau du comble, la forme des fermes de charpente et le fait qu'elles soient aussi rapprochées les unes des autres, ainsi que l'existence d'échantignoles taillées dans les arbalétriers confirment cette datation.
Les dispositions d'origine de la construction étaient semble-t-il les suivantes : un porche avec une petite pièce à usage commercial au sud du rez-de-chaussée, deux salles en enfilade au nord ; au-dessus du porche, un entresol servait à stocker les marchandises ; le premier étage comprenait trois pièces à feu dont deux en enfilade au nord.
L'escalier primitif était sans doute un escalier en vis, il était probablement adossé à la façade ouest et situé juste à l'arrière de l'espace commercial. Les vestiges de l'escalier découvert dans la cave ainsi que l'excroissance en maçonnerie sur la façade ouest indiquent en effet cet emplacement.
De nombreux éléments nous permettent de penser que cette maison a été construite par un riche commanditaire, très probablement un marchand de toiles de chanvre de la ville.
La façade ouest a fait l'objet d'une grande attention : les baies d'origine sont soignées et certains encadrements sont réalisés en granite. A cette époque, l'usage d'un tel matériau a un coût beaucoup plus important que l'usage d'un matériau local comme le grès car il n'est pas présent sur le territoire vitréen, il faut donc le faire acheminer des environs de Vitré (Le Pertre par exemple). Le portail d'accès à la cour qui borde la façade ouest est lui aussi extrêmement soigné, ses moulures forment une continuité avec le décor du porche. Ainsi, on observe qu'un grand soin a été apporté à cette construction, jusque dans les détails.
Les pièces du rez-de-chaussée étaient, dans cette maison, comparables à celles des manoirs bretons contemporains. La hauteur sous plafond du rez-de-chaussée était de près de cinq mètres, ce qui reste exceptionnel dans le secteur d'étude. Chacune des pièces possédaient une cheminée monumentale adossée au mur de refend, et le plafond était rythmé par des poutres moulurées de forte section. Ces pièces étaient éclairées par des baies très hautes à larges ébrasements et également par des baies de taille plus réduite situées en partie haute du niveau.
[Géraldine Baglin et Sabrina Dalibard, enquête topographique, 2012]
Dans le cadre de l'étude préalable et du diagnostic sanitaire réalisé en 2022, une analyse dendrochronologique a été effectuée et confirme cette datation : la maison a été édifiée en 1548.
[Valentine Guillevic, enquête thématique, 2022]
Évolution du bâtiment :
Cet édifice a subi plusieurs campagnes de travaux importants. Au début du 18e siècle tout d'abord, des aménagements de confort ont été réalisés. Il n'en reste aujourd'hui que les boiseries et la cheminée de la pièce centrale du premier étage. C'est certainement au même moment que l'entresol au-dessus du porche est devenu une pièce d'habitation et que les baies de la façade ouest ont été agrandies.
L'iconographie ancienne nous indique que la façade sur rue de cette maison a fait l'objet d'une restauration au début du 20e siècle. En effet deux cartes postales anciennes mettent en évidence l'état avant et après restauration : sur la première, la façade est recouverte par un essentage d'ardoises altéré, et sur la seconde, la façade restaurée a été enduite et ses sablières ont été dégagées.
L'escalier en place aujourd'hui résulte d'un aménagement de la fin du 19e siècle ou du début du 20e siècle. Il dessert le premier étage et le comble mais ne donne pas accès au rez-de-chaussée, en cela le fonctionnement de la maison est considérablement modifié. A l'origine, cette construction était occupée par un marchand et sa famille ; une partie du rez-de-chaussée était dévolue au commerce et le reste de la maison constituait le domicile. Or, la disposition actuelle indique que la totalité du rez-de-chaussée a été transformée en local commercial et que l'étage est devenu indépendant.
C'est probablement dans les années 1970 qu'au rez-de-chaussée, le mur de refend et les cheminées qui y étaient adossées ont été détruits.
La façade en pan de bois donnant sur la rue Poterie a été rénovée entre juillet 2003 et mai 2005 sans respect des matériaux d'origine comme le torchis par exemple.
Le niveau d'entresol mentionné dans la description est une création récente réalisée à la fin des années 2000.
[Géraldine Baglin et Sabrina Dalibard, enquête topographique, 2012]
Les données collectées dans le cadre du diagnostic sanitaire réalisé en 2022 permettent de confirmer et de préciser les grandes évolutions chronologiques du bâtiment : après une première campagne de construction en 1548, un niveau d'entresol est créé à la fin du XVIe siècle dans la partie au dessus du porche uniquement. Au XVIIIe siècle, la pièce d'habitat au nord est lambrissée et l'agrandissement des baies en façade ouest est peut-être concomitant. A la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle, la distribution interne est modifiée par la suppression de l'escalier en vis et la mise en place d'un escalier à deux quarts tournants. Les reprises en granit des jambages des baies en façade ouest remontent probablement à cette même époque. Enfin, le réaménagement de la boutique dans les années 1970 a provoqué de lourds remaniements (suppressions des cheminées du refend, création d'un entresol). La réfection du pan de bois en 2002 ne correspond en rien aux dispositions originelles.
[Fanny Gosselin, enquête thématique "Architecture urbaine en pan de bois", 2023]
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 16e siècle
- Secondaire : 1ère moitié 18e siècle
Cette maison comporte une façade sud en pan de bois, des murs gouttereaux et une façade nord en maçonnerie de moellons de schiste et de grès. De plan quadrangulaire, elle s'inscrit dans un parcellaire en lanière et compte cinq niveaux : cave, rez-de-chaussée, entresol, premier étage et combles.
La façade sud, qui donne sur la rue de la Poterie, a été rénovée en 2003-2004. Le porche est formé par deux arcs en plein cintre soutenus par deux piliers octogonaux en grès et par un poteau central en bois mouluré. Une devanture vitrée ferme l'actuel rez-de-chaussée. L'entresol comporte deux fenêtres à meneaux et croisillons en bois et un petit jour entre deux. Une seule fenêtre à meneau et croisillon en bois éclaire le premier étage. Le pan de bois est apparent. La tête de pignon est quant à elle recouverte d'un essentage d'ardoise et est éclairée par un jour à meneau.
A l'ouest, la façade donne sur une venelle et est percée de différentes baies : au rez-de-chaussée et entresol on observe une fenêtre avec encadrement de grès, une porte avec encadrement en granite décorée d'une accolade et d'un chanfrein droit, surmontée d'une baie avec encadrement en grès, appui saillant et moulure en doucine ; une fenêtre de grande hauteur, avec appui saillant en grès, jambages et linteau en granite avec chanfrein droit, présence de gonds et de barreaux métalliques ; une fenêtre carrée encadrée en granite avec un chanfrein droit et fermée de barreaux métalliques ; une porte avec encadrement en grès et linteau en anse de panier masqué, surmontée d'une fenêtre avec encadrement en granite et chanfrein droit. Au premier étage, un jour éclaire le porche, une fenêtre carrée avec croisillon et meneau en partie haute de la menuiserie, encadrement en grès et chanfrein droit ; trois fenêtres avec un encadrement en grès et chanfrein droit dont deux avec un appui saillant en grès ; une fenêtre avec encadrement en granite et chanfrein droit. Au niveau des combles se trouve un jour d'éclairage avec chanfrein droit.
A l'est, la façade est percée d'une baie avec encadrement en grès chanfreiné au rez-de-chaussée et d'une fenêtre au premier étage.
La cave est recoupée par un mur de refend qui abrite la base d'un conduit de cheminée, une niche et un puits côté sud, la base d'un autre conduit de cheminée côté nord. Un ancien soupirail est visible dans le mur sud et les vestiges d'un escalier dans le mur ouest.
La distribution intérieure se fait par un escalier en bois à quartiers tournant à droite, sur poteau et sans jour central. Il dessert les niveaux du rez-de-chaussée jusqu'aux combles.
A l'exception de la partie située au-dessus du porche, l'entresol n'existait pas initialement. Au niveau du porche, il est pourvu d'un plancher en bois, les murs sont recouverts d'un torchis, la structure en pan de bois est remplie par des planches en aggloméré et le plafond est constitué de quenouilles. En partie centrale, le sol est recouvert d'aggloméré, les murs sont enduits et l'on observe des poutres moulurées de forte section. En partie nord, des lambris modernes recouvrent les murs et le plafond. Entre la partie centrale et la partie nord, le mur de refend ne subsiste qu'en partie haute et repose sur plusieurs IPN. De part et d'autre de ce mur, il demeure la partie haute des hottes des cheminées du rez-de-chaussée : monumentales, leur sommet est orné d'une corniche saillante qui se prolonge latéralement jusqu'aux gouttereaux.
Au premier étage, la partie au-dessus du porche dispose de cloisonnements légers, d'un parquet, les murs sont enduits (torchis et badigeon), le pan de bois est rempli par des planches, le mur est comporte une cheminée avec piédroits en grès en forme de colonne baguée surmontée d'un décor végétal, des corbeaux droits moulurés, un manteau en granite surmonté d'une corniche saillante en grès et une hotte en grès à corniche saillante qui se prolonge latéralement. Le plafond est en partie doublé. Une porte en anse de panier est ouverte dans la partie ouest du mur de refend qui sépare de la pièce centrale. Celle-ci possède un parquet à lames larges, son mur nord est recouvert de boiseries avec au centre une cheminée avec un décor de courbes et palmettes du début du 18e siècle.
Un sol de tomettes de petites dimensions recouvre la partie nord des comble. Une porte de communication se situe à l'extrémité nord du mur ouest et ouvre sur le bâtiment voisin (AB 151). De part et d'autre de la cage d'escalier, les cloisons sont réalisées en planches de bois fixées sur les fermes de charpente. On dénombre huit fermes hautes et pentues, assemblées à tenons et mortaises, avec des échantignoles taillées directement dans les arbalétriers.
La toiture à long pans et faîtage perpendiculaire à la rue est rompue à l'est par un second toit à longs pans et faîtage inversé. A l'ouest, une petite toiture à deux versants couvre une sorte de tour de plan carré dans œuvre dont la forme est visible en façade ouest.
Le portail d'entrée qui donne sur la venelle est en anse de panier avec un encadrement en pierres de taille de grès, ornées de moulures.
[Géraldine Baglin et Sabrina Dalibard, enquête topographique, 2012. Enregistrés sous forme de notes, ces éléments ont été rédigés en 2023 par Fanny Gosselin dans le cadre de l'enquête thématique sur l'architecture urbain en pan de bois.]
Cette maison à porche s'intègre dans un îlot délimité par les rues Saint-Louis au nord, la Poterie au sud, Duguesclin à l'est (auparavant petite rue Notre-Dame) et, avant le percement de la rue Garengeot, par la rue de la Baudrairie à l'ouest. Le portail en anse de panier qui la jouxte ouvre sur une venelle qui relie la rue Saint-Louis à celle de la Poterie. Le n°22 (parcelle n°151), mitoyen par le sud, possède une aile en retour au-dessus de ce passage et donne accès par un escalier en vis aux pièces nord du n°20. Avant la mise en œuvre d'un plan d'alignement en 1842, les bâtiments de la rue de la Poterie formaient un alignement de porches, sorte de galerie couverte ouvrant sur les commerces des rez-de-chaussée.
Cet édifice comporte en effet une boutique sur rue à rez, surmontée d'un grand volume habitable pouvant être cloisonné, le tout occupant environ les deux tiers de la surface ; le dernier tiers, séparé par un mur de refend portant des cheminées se compose de pièces d'habitation. Une baie en anse de panier, aujourd'hui bouchée, permettait la communication à travers le refend au premier étage. La morphologie de cet édifice est comparable au n°20 rue d'En-Bas, daté de 1513 (Vitré).
Le diagnostic sanitaire a mis en évidence le remploi d'une menuiserie du XVIe siècle à quatre volets de bois ainsi que d'une menuiserie du XVIIe siècle. Des décors peints à l'huile perdurent sur les manteaux de cheminées. On note dans les combles la présence de petits carreaux de terre cuite (9x9 cm), certains décorés de profils humains, mis en œuvre par panneaux et inserts à 45°. A ce niveau, on observe également un rempli du pan de bois par des planches parementées à la hache, sans que l'on puisse en l'état des connaissances savoir s'il s'agit d'une disposition d'origine.
La création de l'entresol au niveau de porche camoufle la sablière de plancher moulurée sur laquelle s'assemblent les solives de l'étage. Ne demeurent visibles que les entretoises et la sablière de chambrée. Une ferme débordante disparue protégeait la façade en encorbellement sur solives.
L'escalier en vis dans-œuvre originel prenait son départ dans les caves, contre le mur ouest, à environ 2,5 m de la façade sur rue. Il donnait accès à l'entresol du porche via une galerie suspendue dont il demeure les aisseliers assemblés aux solives du plancher du 1er étage. Cet escalier était couronné d'une lucarne.
[Fanny Gosselin, enquête thématique "Architecture urbaine en pan de bois", 2023]
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Toitsardoise
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TypologiesMaison à pignon sur rue
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État de conservationétat moyen
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
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Protectionsinscrit MH partiellement, 1943/06/11
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Précisions sur la protection
Façade sur rue et façade latérale inscrites M. H. ; toitures inscrites M. H.
Dispositions du Plan de sauvegarde et de mise en valeur relatives à cette construction : hachures épaisses (constructions à conserver dont la démolition, l'enlèvement ou la modification sont interdits).
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Référence MH
Adaptation de l'immeuble aux usages :
- RDC à usage commercial.
- La pièce nord du premier étage appartient au propriétaire de la parcelle AB 151.
Conditions d'accès pour l'étude :
Visite le 11 octobre 2012, à l'exception de la partie sur rue du rez-de-chaussée (boutique) et de la pièce nord du premier étage.
- (c) Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine
- (c) Ville de Vitré
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