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  • étude d'inventaire
Les moulins à eau sur la commune de Pleine-Fougères
Copyright
  • (c) Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    moulin
  • Aires d'études
    Pleine-Fougères
  • Adresse
    • Commune : Pleine-Fougères

. Des moulins à eau

Six moulins à eau figurent sur le cadastre de 1834 : la Costardière, Le Val-aux-Bretons, Le Mont-Rouault, Le Rozel, Le Veaurumam, du Plessix. Certains ont disparu (La Costardière), d’autres ont changé de destination pour être aujourd’hui une habitation (Le Val aux Bretons, Vauruman), d’autres sont des dépendances (Rozel), un autre est devenu une minoterie (Mont Rouault) aujourd’hui à l’abandon.

. Une minoterie

A Mont Rouault, une minoterie désaffectée est encore visible. Le moulin puis la minoterie sont présents dans toutes les époques, depuis le 11e siècle, voire antérieurement, jusqu'au 20e siècle. Elément moteur dans l'économie du Moyen Age, le moulin est déjà très répandu à la fin de cette période. Au fil des siècles, il représente l'exemple type de l'industrie traditionnelle du monde rural. La Statistique impériale de 1809, enquête nationale, dénombre sept cent vingt-cinq moulins à eau en Ille-et-Vilaine. A compter du 19e siècle, le nombre de moulins hydrauliques ne cesse de décroître dans le département. En effet, le développement technologique entraîne une mutation radicale de ce secteur industriel qui va devoir s'adapter en adoptant un système industriel de production massive, au risque de s'éteindre. Dans le département d'Ille-et-Vilaine, l'industrialisation de la meunerie s'est essentiellement effectuée dans la seconde moitié du 19e siècle, comme en témoigne un certain nombre d'établissements.

Annexes

  • Etude du patrimoine architectural et paysager, Les communes du Patrimoine Rural de Bretagne (CPRB), décembre 2021 :
Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2024