Archiviste et responsable du service Archives et Patrimoine de la ville d'Auray
- inventaire topographique
- enquête thématique régionale, Inventaire de l'architecture urbaine en pan de bois d'Auray
-
Hazouard CandiceHazouard CandiceCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Auray - Auray
-
Commune
Auray
-
Adresse
21 rue du Docteur Alexandre Jardin
-
Cadastre
1975
AP
-
Dénominationsmaison
Cet édifice a fait l’objet d’une première analyse en 1978 dans le cadre d’un Inventaire topographique, complétée en 2024 au cours d’un Inventaire participatif de l’architecture urbaine en pan de bois d’Auray.
La morphologie du pan de bois en encorbellement avec des entretoises, la série de petites fenêtres ainsi que la modénature des ouvertures dans le gouttereau ouest (fenêtres à meneaux et traverses, porte en anse de panier) suggèrent une datation du 16e s.
Selon une déclaration du 29 décembre 1679, la maison appartient à Marguerite Kerléan, veuve de Jean Glain, avant de revenir à ses ayant droits à sa mort en 1682. En 1840, la famille Moreau en est propriétaire.
Entre 1997 et 1998, l'artisan maçon Jacques Niquel intervient sur cet édifice sous la supervision de l'architecte Panos Panayatopoulos et Michel Cardin, architecte des bâtiments de France. La restauration extérieure a concerné les colombages ainsi que les meneaux et traverses en granite de la façade rue des Fèves. La restauration des vitraux a été confiée à Jean-Claude Lefeubvre. L'intérieur de la maison a également été modifié pour créer deux logements séparés (entretien réalisé auprès de Jacques Niquel en 2023).
-
Période(s)
- Principale : 16e siècle
Maison d'angle mitoyenne d'un autre édifice en pan de bois situé au 3 rue des Fèves, à proximité de l'ancienne commanderie du Saint-Esprit.
La façade principale donne sur la rue du Docteur Alexandre Jardin, avec un rez-de-chaussée plusieurs fois remanié. La division en deux espaces, chacun disposant d'une porte et d'une fenêtre, remonte au moins au 19e ou début du 20e siècle, comme en témoigne une carte postale. L'hypothèse d'un rez-de-chaussée initialement sur poteaux de bois et mur bahut est plausible.
L'étage et le surcroît sont construits avec la technique du pan de bois en encorbellement sur solives, avec entretoises. Celles-ci sont chanfreinées avec congés et moulurées, selon des motifs différents entre les deux encorbellements. Les sablières de chambrée sont quant à elles finement chanfreinées entre chaque solive. La sablière de plancher conservée entre l'étage et le surcroît est elle aussi légèrement chanfreinée entre chaque poteau d'huisserie. Ceux-ci, au nombre de dix, divisent la façade en neuf travées égales dans lesquelles s'ouvraient de petites fenêtres. Les croix de Saint-André servent d'allège et un linteau filant délimite leur hauteur. Au-dessus, les impostes ont pu être ouvertes ou comblées. La restauration de 1997 ne restitue que quatre fenêtres sur les sept à neuf qui ont pu exister. Sur l'une des images de ce chantier, on distingue des rainures sur les poteaux d'huisserie, du côté intérieur, qui peuvent correspondre à d'ancien volets coulissants. Des bois de remplois s'observent dans le surcroît actuel ; quant au pignon, la forme de sa charpente en a été modifiée et une lucarne ajoutée.
Ce pan de bois s'ancre dans une maçonnerie dont les ressauts moulurés accompagnent les encorbellement. Rue des Fèves, le gouttereau est particulièrement remarquable par son décor : figures humaines et animaux sont en effet sculptés sur la corniche sous la toiture ainsi que sur la lucarne. Construit en pierres de taille soigneusement assisées, il comporte plusieurs ouvertures : une porte d'entrée au linteau surbaissé et mouluré, deux fenêtres à meneau et traverse à l'étage dont les appuis sont ornés, ainsi que plusieurs jours à accolades qui témoignent de l'emplacement de l'escalier en vis, au milieu du mur. La lucarne, richement sculptée d'acrotères en forme de feuilles et d'animaux, couronne le tout. La fenêtre qui jouxte la porte semble quant à elle plus récente.
Le pignon arrière, mitoyen du 3 rue des Fèves, intègre un conduit de cheminée.
-
Murs
- granite pierre de taille
- bois pan de bois
-
Toitsardoise
-
Étages1 étage carré, étage en surcroît
-
Couvertures
- croupe
-
Typologiessurcroît
-
État de conservationrestauré, bon état
-
Techniques
- sculpture
-
Précision représentations
Animaux et têtes humaines sur la corniche du mur gouttereau ainsi que sur la lucarne.
-
Statut de la propriétépropriété privée
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
-
Protectionsinscrit MH, 1935
-
Référence MH
- (c) Archives départementales d'Ille-et-Vilaine
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général
- (c) Inventaire général
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général
- (c) Ville d'Auray
- (c) Ville d'Auray
- (c) Ville d'Auray
- (c) Ville d'Auray
- (c) Ville d'Auray
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Ville d'Auray
- (c) Ville d'Auray
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Contributeur de l'Inventaire participatif de l'architecture urbaine en pan de bois d'Auray (2023-2024). Docteur en Histoire contemporaine, Chercheur associé au CRBC (UBO, Brest)
Archiviste et responsable du service Archives et Patrimoine de la ville d'Auray
Contributeur de l'Inventaire participatif de l'architecture urbaine en pan de bois d'Auray (2023-2024). Docteur en Histoire contemporaine, Chercheur associé au CRBC (UBO, Brest)