Cet édifice a fait l’objet d’une première analyse par Françoise Hamon en 1978 dans le cadre d’un Inventaire topographique, complétée en 2024 par Mylène Bussy, Guilhem de Mauraige et Bénédicte Quilliec au cours d’un Inventaire participatif de l’architecture urbaine en pan de bois d’Auray.
- inventaire topographique
- enquête thématique régionale, Inventaire de l'architecture urbaine en pan de bois d'Auray
- (c) Ville d'Auray
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Auray - Auray
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Commune
Auray
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Lieu-dit
Saint-Goustan
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Adresse
1 rue Saint-René
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Cadastre
1975
AL
141
;
1831
A
505
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Dénominationsmaison
Entre la fin du 15e et le début du 16e siècle, le propriétaire semble avoir été Geoffroy Keriguis, rentier d'une maison située "au coin par lequel on va du Grand Port à Saint-Fiacre et ouvrant sur le pavé comme on va du port à Saint-Sauveur, vis-à-vis de Saint-Renan" (Jean-Pierre Leguay, Pierre Robino, "Auray et sa châtellenie, XIe - milieu XVIe", p.65). La description correspond à l'emplacement de la maison, située au carrefour des rues Neuve et Saint-René.
Dans la première moitié du 17e siècle, la propriété de la maison revient à Vincente Mazé, fille d'un marchand basé à Saint-Goustan et mariée à Christophe Glain, notaire. La maison semble se léguer de génération en génération puisque Thérèse Glain, religieuse du petit couvent de Vannes et décédée en 1837, met en vente le terrain avec jardin et four à pain.
La maison est ensuite rachetée par une nommée Razaveth avant de passer dans la famille Sicard dès le 2e quart du 20e siècle. C'est à cette période que l'édifice accueille au rez-de-chaussée un débit de boissons puis une boucherie. Un restaurant-crêperie occupe actuellement l'emplacement.
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 15e siècle, 1ère moitié 16e siècle
- Secondaire : 1ère moitié 20e siècle
Mitoyenne du 3-5 rue Saint-René, cette maison à pignon sur rue se compose d'un rez-de-chaussée, d'un étage et de combles dont la façade est essentée d'ardoises.
Quatre poteaux divisent le rez-de-chaussée commercial en trois ouvertures, une porte et deux vitrines. Les étals maçonnés sont de facture récente. Ces poteaux reçoivent la sablière de plancher, sur laquelle reposent les solives qui forment un encorbellement très profond. Des consoles renforcent l'assemblage entre les poteaux et les solives principales. L'espace créé par l'encorbellement est comblé par deux entretoises, simples pièces de bois quadrangulaires disposées en escalier. Le contreventement de l'étage se compose de poteaux et d'une croix de Saint-André à droite sur toute la hauteur du niveau. Six petites fenêtres sont dessinées par un appui et un linteau filant, donc cinq sont ouvertes. L'encorbellement des combles, avec entretoises, est peu profond.
La pièce du rez-de-chaussée est chauffée par une cheminée au manteau droit et dont les chanfreins très larges des piédroits plaident pour une datation ancienne (14e-15e siècles). Une porte intérieure plein cintre murée la jouxte.
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Murs
- granite moellon
- bois pan de bois
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans noue
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État de conservationrestauré, bon état
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Statut de la propriétépropriété privée
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Protectionsinscrit MH, 1935
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Précisions sur la protection
Arrêté du 7 octobre 1935.
- (c) Archives départementales d'Ille-et-Vilaine
- (c) Ville d'Auray
- (c) Inventaire général, ADAGP
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- (c) Inventaire général
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- (c) Ville d'Auray
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- (c) Inventaire général
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Annexes
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Inventaire topographique sur le canton d'Auray, 1978 :
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Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine, A.V.A.P. d’AURAY, Site patrimonial remarquable d’Auray
Archiviste et responsable du service Archives et Patrimoine de la ville d'Auray
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