L'église Sainte-Pitère a été étudiée une première fois en 1974 lors d'un pré-Inventaire. Dans le cadre de l'étude d'Inventaire thématique des enclos paroissiaux finistériens de la candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO, l'enclos paroissial du Tréhou a fait l'objet d'un recensement des parties constituantes architecturales de l'enclos et du mobilier conservé, permettant de compléter le présent dossier.
- pré-inventaire
- enquête thématique départementale, Inventaire des enclos paroissiaux finistériens de la candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO
-
Barraud CharlotteBarraud CharlotteCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Sizun - Sizun
-
Commune
Locmélar
-
Adresse
place de l' Eglise
-
Cadastre
1972
A2
782, 783
-
Dénominationséglise paroissiale, ensemble religieux
-
Vocablessaint-Mélar
-
Parties constituantes non étudiéescalvaire, mur de clôture, passage d'entrée
Eglise construite en plusieurs campagnes, portant les dates : 1577 (porte ouest), 1589 (clocher), 1619 (porte sud), 1649 (porte nord), 1656 (angle S.O.), 1664 (porche sud) ; calvaire 2e moitié 16e siècle ; restauré en 1925 par Donnart ; choeur construit vers 1675 par Jean Bescont.
[enquête de pré-inventaire, 1974]
-
Période(s)
- Principale : 2e moitié 16e siècle, 17e siècle
-
Dates
- 1577, porte la date
- 1589, porte la date
- 1619, porte la date
- 1649, porte la date
- 1656, porte la date
- 1664, porte la date
-
Auteur(s)
- Auteur : maître de l'oeuvre signature
- Auteur : sculpteur signature
La placître, encore occupé par le cimetière et le calvaire, est accessible au sud-est par une entrée à deux piliers et échaliers.
L'église présente un plan rectangulaire à trois vaisseaux dont le chevet se termine en trois pans. L'architecture mélange vocabulaire gothique et renaissant, notamment dans le chevet où la conception à noues multiples, de type Beaumanoir, évoque des formes gothiques tandis que le vocabulaire décoratif, notamment les contreforts à lanternons, est renaissant. Accolée au chevet, la sacristie a pour seul décor classique une corniche à modillons. Son unique niveau est couronné d'une toiture en carène et qui est percé de deux fenêtres à grilles et d'une porte à linteau droit.
Le massif occidental emploie également un vocabulaire renaissant : en partie basse, deux piliers cannelés ioniques soutiennent une large corniche décorée de modillons soutenant un décor composé de niches, de piliers, de volutes et d'un fronton triangulaire. Dans la partie supérieure du clocher, une galerie rythmée de piliers cannelés soutient une chambre des coches ouverte par des arcs en plein-cintre séparés par des piliers cannelés. Le tout soutient une flèche. A l'intérieur est aménagé un porche creusé de 13 niches et de bancs en pierre, à l'image d'un porche sud.
Ce dernier est percé d'un arc en plein-cintre supporté par des colonnes baguées à la Philibert Delorme. Elles sont encadrées de colonnes cannelées doriques soutenant une corniche. Le pignon à crochets et lanternon qui surmonte cette corniche est décoré de pot-à-feu et d'une simple niche à coquille dans laquelle se trouve une statue de saint Jean. Le tout est entouré de contreforts couronné de lanternons. L'intérieur du porche conserve également des bancs qui permettaient à la fabrique de se réunir et une porte en plein-cintre pour accéder à l'église. Des traces de polychromie subsistent.
A l’intérieur de l’église, le chœur et le transept sont tapissés de trois retables du 17e siècle. Le retable principal célèbre saint Mélar et les deux retables latéraux sont dédiés à la Vierge Marie et à saint Hervé. La chaire à prêcher et le baldaquin des fonts baptismaux datent du même siècle. Enfin, la charpente montre aussi un riche décor : les sablières sont sculptées, les entraits ornés d’engoulants et les lambris sont peints d’une voûte céleste habitée de putti, d’étoiles et de nuages.
[Valentine Guillevic, 2025]
-
Murs
- granite pierre de taille
-
Toitsardoise
-
Plansplan allongé
-
Étages3 vaisseaux
-
Couvrements
- lambris de couvrement
-
Couvertures
- flèche en maçonnerie
- toit à longs pans
- toit à l'impériale
- noue
- pignon découvert
-
Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour
-
Typologieschevet de type beaumanoir
-
Techniques
- sculpture
-
Représentations
- Crucifixion
- saint Pierre
- saint Melar
- ange
- saint Jean
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
-
Protectionsclassé MH, 1934/04/09
-
Précisions sur la protection
L'église, le cimetière et le calvaire sont classés le 9 avril 1934.
-
Référence MH
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
-
COUFFON, René, LE BARS, Alfred. Diocèse de Quimper et de Léon. Nouveau répertoire des églises et chapelles. Quimper : Association Diocésaine, 1988.
-
THERIN, Henri, HAMON, Michel, PRZYGODA, Jean, BOZEC, Jean. Les enclos paroissiaux de la Vallée de l'Elorn. Locmélar. Association pour la Promotion des Enclos Paroissiaux de la Vallée de l'Elorn, 2014.
Photographe à l'Inventaire