Logis est porte la date 1706 ; logis ouest porte la date 1811 ; communs ouest 1ère moitié 19e siècle.

Sur la route des Iffs à Cardroc, en 1340, était présente une ancienne prison des seigneurs de Montmuran. Il s’agissait juste d’un mur d’enceinte entièrement clos, avec un corps de garde sur l’arrière.

Le XIVe siècle, marqué par de nombreux faits de guerre, vit Bertrand du Guesclin y emprisonner ses prises faites sur les champs de bataille (exemple tout proche, le chemin dit « sanglant » où il fit prisonnier un chevalier anglais).

Au fil des années, les murs furent démontés pour construire des bâtiments de ferme.

Ensuite, un logis lié au château fut construit, clos de murs devant et derrière.

Deux bouches à feu (ouverture percée dans un mur pour permettre le tir au canon) attestent une maison forte.

En 1445, Jeahan Ménard de Lourme a habité ce logis ; Il était porteur d’une brigandine qui conférait un droit de police. La brigandine était, au XIVe et XVe siècle, un vêtement militaire sans manche en tissu ou en cuir très épais doublé à l’intérieur de lamelles d’acier tenues par des rivets.

En 1524, ce corps de ferme était à vendre pour cent soles à l’Eglise et géré par l’abbé Denoual.

La corniche à modillons de calcaire du pignon porte encore des traces d’un édifice du XVIIe siècle.

Ce logis cossu, transormé en petit manoir, a été modifié à plusieurs reprises. Dans la cour trois logis en alignement se succèdent et attestent de ces évolutions qui vont du début du XVIIIe siècle (date connue 1706) au début du XIXe siècle, date de 1817 inscrite sur le bâtiment au fond de la cour. Cette demeure garde de riches éléments architecturaux : corniche, épi siffleur, souche de cheminée sculptée.

En 2004, la famille Guéro a vendu la Porte du Parc à Bruno Le Chevallier qui l’a rénovée avec les matériaux de l’époque.