Photographe à l'Inventaire
- inventaire topographique, Bécherel
- étude d'inventaire, Inventaire du patrimoine de la commune des Iffs
- (c) Inventaire général, ADAGP
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bécherel - Bécherel
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Commune
Les Iffs
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Lieu-dit
la Forêt
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Cadastre
1983
A2
298
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Dénominationsmanoir
L’existence de ce manoir est attestée dès le XIIIe siècle. La mention de Manoir de la Forest et l’existence d’un seigneur du même nom est révélé à cette époque.
Propriété de la famille de Tinténiac, le manoir passe à la famille de Laval en 1352.
En 1547, il appartient à Gaspard de Coligny, amiral de France, par son mariage avec Charlotte de Laval. Cette dernière était propriétaire de Montmuran et de ses dépendances. Gaspard de Coligny porte alors le titre de seigneur de La Forest. Ce dernier est assassiné lors du massacre de la Saint-Barthélémy le 24 août 1572.
En 1662, le manoir est vendu aux Huchet de la Bédoyère pour être revendu presque aussitôt à la famille des Coëtquen.
En 1750, il est racheté par les Lamotte.
A la fin du XIXe siècle, il passe à la famille de la Villéon qui s’en sépare par la suite.
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Période(s)
- Principale : milieu 16e siècle
La construction actuelle daterait du milieu du XVIe siècle. Elle serait ainsi contemporaine de nombreux manoirs et maisons de la région de Tinténiac-Bécherel érigés entre la fin XVIe et le début du XVIIe siècle (renaissance bretonne).
L’édifice forme un L. A l’angle des deux branches du L se trouve une tour ronde avec un escalier de bois en vis, premettant l’accès à l’étage. Cette tour était élevée à l’origine puisqu’elle dominait l’équerre formée par les deux bâtiments. Elle était surmontée d’un toit en poivrière. Elle aurait été partiellement détruite par un incendie à la fin du XIXe siècle.
La façade est remarquable. La porte d’entrée principale est en anse de panier, typique de l’architecture Renaissance. Flanquée de deux consoles moulurées, elle est surmontée d’une plate-bande et d’un fronton triangulaire. Au-dessus du fronton, une sculpture représentant un pot a favorisé une interprétation fantaisiste, considérant que cette demeure aurait été une auberge. Il s’agit plus probablement d’un «pot à feu» , motif décoratif très courant en Bretagne sur les maisons nobles.
Cette porte d’entrée aurait pu être copiée sur la porte des morts de l’église de Tinténiac, édifiée par Coligny en pur style Renaissance en 1555. Le motif serait une cinéraire et les têtes situées de part et d’autre de la porte seraient la figure du maître du logis et sa Dame...
Selon une tradition, le manoir aurait été un temple protestant (Coligny était protestant). Une croix nue au dessus du cintre d’une des trois vastes cheminées du rez-de-chaussée est l’emblème du protestantisme. Comme beaucoup de manoirs, il est devenu une ferme.
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Murs
- granite
- moellon
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- noue
- pignon couvert
- pignon découvert
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Typologiesplan en équerre ; tour d'escalier dans l'angle
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État de conservationrestauré
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Techniques
- sculpture
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Région Bretagne
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Association Communes du Patrimoine Rural de Bretagne
- (c) Région Bretagne
Annexes
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Informations complémentaires : dossier d'archivage de 1984 :
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Etude Label Communes du Patrimoine Rural de Bretagne, Les Iffs, 2023
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