Dossier d’œuvre architecture IA22132829 | Réalisé par ;
Dupont Flavie (Rédacteur)
Dupont Flavie

Etudiante à l'Université Rennes 2, master 2 Histoire, civilisations et patrimoine double parcours Histoire et Sciences-sociales et parcours Médiation du Patrimoine de l'Histoire et des Territoires.

Dans le cadre d'une étude sur les châteaux parlementaires costarmoricains pour la réalisation d'un mémoire de recherche historique sur les châteaux habités par des parlementaires bretons. En partenariat avec l'association VMF et la Région Bretagne.

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  • inventaire topographique, Dinan agglomération
  • enquête thématique régionale, Inventaire des demeures parlementaires en Bretagne
Château de la Conninais (Taden)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
  • Commune Taden
  • Lieu-dit Conninais (la)
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, colombier, chapelle, jardin, étang

Le château de la Conninais inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques depuis 1926, a conservé l’essentiel de ses abords, cour d’honneur, quelques jardins, terrasses, étang, chapelle et communs. Son histoire est relativement complexe car le château du 16e siècle a fait l’objet de plusieurs remaniements et agrandissements aux 18e, 19e et 20e siècles. Chaque période soulève des questionnements et révèle une qualité d'exécution de la maitrise d’ouvrage. Le décor raffiné du 16e siècle indique une période de transition où se mêlent des références gothiques à celles de la Renaissance. Ce goût éclairé des mécènes, se retrouve au 18e siècle dans l’agencement des jardins. Celui de l’ouest possédait, chose rare, un méridien central (pilier avec cadran solaire à l’horizontal). Enfin, l’acquisition du château au 19e siècle par les Surtess puis par James Gasquet et Elisabeth Tibits Pratt ont donné une touche finale à la cour d’honneur : construction de la chapelle (1868) agrandissement du logis avec une nouvelle tour (entre 1905 et 1930), ajouts de décors réemployés ou créés comme la lucarne des communs avec sa tête de licorne. L’aménagement intérieur, tel que nous le décrit la notice de visite de 1929 restitue une atmosphère historique réinventée, à la mode dans les pays anglophones, connue par l’expression anglaise de « period room ».

Le site est également connu pour abriter dans une partie du domaine un grand ensemble bancaire pour la gestion et la conservation des titres. Cet établissement imposant, de style régionaliste, a été construit entre 1938 et 1948 par la Banque nationale pour le commerce et l’industrie (BNCI, actuellement BNP).

(Inventaire topographique, Véronique Orain, 2017)

Un château parlementaire ?

Le château de la Conninais, situé à Taden, appartient à la catégorie des châteaux bretons ayant abrité un membre du Parlement de Bretagne. Cette institution majeure confère un statut social prestigieux, accessible uniquement à la noblesse, ce qui constitue une spécificité par rapport aux autres parlements provinciaux. Le château de la Conninais accueille ainsi, pendant une génération, l’un de ses membres : Jacques de la Vallée, conseiller de 1592 à 1611.

Jacques de la Vallée détient une charge de conseiller originaire, une distinction essentielle aux 16e et début 17e siècles, car elle permet de différencier les magistrats d’origine bretonne de ceux issus du royaume de France. Cette différenciation, instaurée par Henri II en 1554, vise à prévenir toute mainmise exclusive des Bretons sur l’institution, laquelle aurait pu favoriser une autonomie politique jugée indésirable par le pouvoir royal.

Fils d’Olivier Vallée, écuyer de la Conninais, Jacques de la Vallée épouse vers 1590 Jeanne Ferron, issue d’une autre branche nobiliaire, famille qui résidera plus tard dans un autre château parlementaire : celui du Chêne-Ferron à Saint-Carné. Conseiller jusqu’à sa mort en 1611, Jacques de la Vallée est le seul parlementaire à résider au château de la Conninais. Cette charge prestigieuse lui permet, en août 1607, d’obtenir du roi Henri IV des lettres l’autorisant à ajouter la particule « de » à son nom, consacrant ainsi son intégration dans la haute noblesse.

Par cette ascension, Jacques de la Vallée contribue à asseoir la position sociale de sa famille, désormais identifiée comme la famille de La Vallée, au sein d’un paysage nobiliaire dense. En effet, selon des historiens comme Georges Minois, les Côtes-d’Armor comptent l’une des plus fortes densités nobiliaires de France. Au 18e siècle, la Bretagne compte 4 639 foyers nobles soit environ 20 000 nobles sur son territoire. Toutefois, comme le rappelle Michel Nassiet, cette densité ne rime pas toujours avec richesse ou pouvoir : la Bretagne abrite également une « plèbe nobiliaire », c’est-à-dire une noblesse pauvre, souvent marginalisée.

Jacques de la Vallée, fils d’un simple écuyer, parvient pourtant à accéder à cette élite nobiliaire bretonne composé d'environ 110 membres uniquement par session. Il permet d'intégrer sa résidence dans ceux des châteaux parlementaires, au sens où elle devient le lieu de vie d’un membre du Parlement de Bretagne — ce qui lui confère une valeur symbolique.

(Enquête thématique régionale, Inventaire des demeures parlementaires en Bretagne - les châteaux de parlementaires en Côtes-d'Armor, Flavie Dupont, 2025)

La reconstruction du château au 16e siècle

Alain Mucet de la Conninais, porteur d’une brigandine et armé d’une jusarme, est mentionné dans la liste des nobles de Dinan en 1480. Il déclare la modeste somme de 20 livres de revenu. La construction du grand logis seigneurial du 16e siècle est davantage attribuable à ses descendants. Estasse Mucet se marie vers 1530 à Olivier Mélas, leur fille par mariage fait passer le château à la famille Vallée dont plusieurs membres sont conseillers à la cour puis au Parlement de Bretagne. Jacques de la Vallée, écuyer, seigneur de la Conninais, époux de Jeanne Ferron a été autorisé par lettres d’Henri IV, du mois d’août 1607, à ajouter la particule devant son patronyme.

La qualité des décors de la tour d’entrée et du logis principal où se combinent références gothiques et renaissances conduit vers une datation proche du milieu du 16e siècle.

Les grands travaux du 18e siècle

Le logis seigneurial

Françoise Geneviève de la Vallée (1717-1763) épouse le 17 janvier 1745, Louis Julien Jean du Chastel, chevalier, seigneur de la Rouaudais en Langrolay. En l’absence de source sûre, il est fort vraisemblable que les travaux de rénovation du logis leur soient attribués. Une nouvelle façade de quatre travées régulières est ainsi agencée. Le petit corps antérieur de garde-robe, dont on aperçoit les portes murées à l’ouest du logis, est supprimé et de nouvelles fenêtres à croisées de bois sont créés afin de mieux éclairer les différentes pièces qui seront également agencées. La façade est recouverte d’un enduit et les décors gênants en relief des encadrements des baies sont rabotés. L’inventaire des différentes pièces, lors de la réquisition des biens des émigrés, donne une idée de l’ameublement, très conforme à l’esprit raffiné du moment : la grande salle est lambrissée avec cheminée en marbre de gêne, deux armoires d’attache, quatre attique en peinture de différents paysages avec des bordures dorées à l’huile. Le grand salon, dans la pièce occidentale est chauffé par une cheminée, en bois passé en couleur de marbre. (Voir complément descriptif en annexe).

Jardins, terrasses et méridien

La description des jardins en 1794, fait apparaitre leur bonne tenue, leur agencement en terrasses mais aussi un nombre important d’arbres fruitiers. Le petit jardin arrière, clos de murs était divisé en plusieurs quartiers plantés d’arbres de différentes espèces et de quelques jeunes pommiers. Le grand jardin occidental, où se situe le colombier (oublié sur le cadastre de 1844) est planté d’arbres fruitiers et d’arbres en espaliers de différentes espèces. Une grande allée conduisait à un espace circulaire au centre duquel était placé un méridien, sur un poteau de pierre. S’agit-il de la base située proche du colombier qui a été remontée avec un bénitier ? Cette base, comme l’indique deux documents anciens a servi de piédestal à une colonne de soutènement de la cuisine

La « gentry » des 19e et 20e siècle

La propriété de la Conninais est acquise en 1820 par John Surtess qui la transmet à sa fille Louise-Marie-Sara Surtess qui épousa en 1823 Albert Jean François Tanneguy du Chastel, officier au régiment des gardes-françaises et colonel d’infanterie. Elle se remarie en 1835 à Louis Frédéric de Quérangal de Villleguries, receveur particulier des finances à Dinan. Une fille du premier mariage Marie Françoise-Césarine du Chastel épousa à Taden en 1852, l’armateur Louis Rouxel de Villeféron. Leurs enfants vendirent la Conninais, le 28 août 1902 à Guillaume- Amédée de Gasquet James et à sa femme Elisabeth Blecker Tibits Pratt, sujets américains demeurant également à Dinard, à la Belle-Issue. Ils gardèrent le château jusqu’en 1926.

Les familles anglophones vont progressivement transformer le château. Me Surtess acquiert le portail de l’hôtel du gouverneur, rue de l’horloge à Dinan pour sa chapelle fondée en 1868, elle achète également du mobilier extérieur comme un banc de pierre. La famille Gasquet-James aménage et agrandit, à grands frais, la propriété vers l’ouest. La grosse tour ronde qui fait pendant au pigeonnier et qui rappelle « la tour d’amour » est construite entre 1905 et 1910. Les communs au bas de la cour sont entièrement réaménagés à cette période : remplois de pierres anciennes, création de décor, comme la lucarne à tête de licorne … Ces différents ajouts, décors historiques hétéroclites, étaient dans l’esprit du moment et contribuaient à recréer une atmosphère historicisante, très appréciée par ces familles d’Outre-Manche et américaine.

Un imaginaire troubadour

Une notice, réalisée en 1929, pour la visite touristique du château est tout à fait surprenante, on y trouve un historique incertain mais une description assez précise des abords et des pièces visitables. Elle révèle des changements importants depuis l’état des lieux réalisé en 1794, pour la vente des biens nationaux provenant d’émigrés. (Voir annexes)

En 1929, l’entrée, se situait plus au nord, du côté de la chapelle, « on accède à ce manoir par une avenue qui borde un étang profond », « la grille d’entrée du château est flanquée à gauche d’une antique chapelle castrale ». Les noms des différentes pièces, « salle des gardes », « salle au pilier », « la vieille bibliothèque », « la cachette », « la salle à manger », « la salle ronde », « le vieux pigeonnier », « la tour d’amour, où tour du péché » (…) évoquent un imaginaire troubadour qui est éloigné de l’inventaire fonctionnaliste des biens des émigrés.

L’inventaire de 1794, note pour le rez-de-chaussée, « un grand vestibule », « un office et une boulangerie » (aile arrière), « une grande salle », « un grand salon », « un petit caveau ». Les lambris et les cheminées en marbre ou en faux marbre du 18e siècle ne sont plus toutes en place. Dans la « vieille Bibliothèque » qui correspond probablement au salon se situe « une superbe cheminée renaissance » et dans la salle à manger, une « belle cheminée à bas-relief ». Dans le petit caveau, il est fait mention du dépôt de la cloche de l’ancienne chapelle datée 1694. Dans la salle dite « au pilier » qui correspond à la cuisine, une colonne torsadée, a été mise en place par les Gasquet-James, pour soutenir le plafond. La cheminée de cette pièce semble avoir été habillée également de colonnes, comme en rend compte une gravure d’Yvan Got. Enfin une nouvelle salle ronde apparaît, vraisemblablement celle de la tour neuve vers l’ouest, lambrissée « de boiseries remarquables aux motifs très variés ».

Enfin, il est dit que la « tour d’amour », située à l’entrée de la cour aurait été la résidence au 18e siècle, de l’abbé, Jean-Marie du Chastel, ami de la famille, fils de Jean-René du Chastel, seigneur de la Rouaudais et d’Anne Marie Moussey de Mauny. Confesseur de Marie Leczinska puis confident et aumônier de la reine Marie-Antoinette, il meurt en exil à Jersey, le 23 février 1799.

(Voir aussi pour les périodes contemporaines le dossier banque, conservation des titres.)

(Inventaire topographique, Véronique Orain, 2017)

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle, 18e siècle, 19e siècle

Le logis a été agrandi vers l’ouest d’une aile basse et de deux tours, l’une de forme carrée, l’autre circulaire, toutes deux coiffées d’un toit conique. Une aile arrière, en retour sur l’angle, fait également partie d’une campagne d’agrandissement qui reprend le style des lucarnes du logis principal.

Le logis principal présente un plan relativement courant, dit en T renversé. Présence d'un contrefort à l'angle sud-est de la façade. Une tour d’escalier circulaire est flanquée au nord-ouest de l’aile arrière sur laquelle est venu se greffer un corps de latrines en appentis, transformé depuis. Un pavillon s’est accolé au nord-est de l’aile arrière et forme un ajout au plan initial. Intérieur non visité, hormis le vestibule qui donne accès aux pièces du rez-de-chaussée et à la cave située sous l'ancien salon (pièce occidentale). D’après Monier : « Les pièces du manoir, au rez-de-chaussée renferment des cheminées monumentales superbes, avec des hottes et des jambages sculptés. L’une d’elles, visiblement rapportée, montre de gracieux putti en haut-relief agitant des rubans et unis avec des guirlandes de fleurs et de fruits. »

Décor de la porte d’entrée : cariatides en gaines soutenant un entablement surmonté d’un cadre dans lequel s’insère des armoiries bûchées. Dieux lions affrontés en support du blason.

Fenêtres du rez-de-chaussée : Les deux appuis des fenêtres ornées du rez-de-chaussée sont sculptés de godrons. Les linteaux et encadrements sont différents, pour celle de l’est, décor de style renaissance avec angelots et pilastres ioniques arasés, pour celle de l’ouest une accolade fortement mouluré de part et d’autre deux décors incomplets.

Fenêtres de l’étage : à accolade, se mêle un décor héraldique d’hermine et de fleur de lys à d’autres fleurs et des motifs géométriques, losanges, cabochons.

Pignons : rampants sculptés de feuilles retournées.

La Chapelle. Non orientée. De plan rectangulaire avec un chevet à pans coupés. Façade principale nord de style gothique flamboyant remployée. Porte à accolades gothiques avec fleuron, feuilles retournées et pinacles. Au-dessus des armoiries sculptées timbrées d’une couronne de marquis, reprenant sans doute les armes des du Chastel qui portaient : « de gueules au château donjonné de trois tours d’or, supporté par deux lions affrontés de même ». La façade ouest sur la cour présentait avant la restauration du 20e siècle, une porte ogivale qui a été remplacée par une porte rectangulaire faite de remplois de pierres anciennes. Au-dessus se situe une fenêtre, remploi également d’une niche de style gothique. Remploi également d’une ancienne baie au sud.

Aile est sur la cour. La description de 1794 indique « un embas, chambre, cabinet et grenier au-dessus, une grande écurie au bout et grenier au-dessus ». L’escalier latéral, de facture ancienne, avec sculpture de chien est un remploi provenant d’un autre édifice.

Tour de l'entrée. Ancienne tour d’habitation éclairée par trois travées de baies. Intérieur non visité.

Décor de la travée donnant sur l’entrée : 1er niveau : porte en plein-cintre à cavets, sans arc de décharge. 2eme niveau : linteau de la fenêtre décoré d’une accolade, en forme de virgule entourée de motifs géométriques, cercle et losanges. Au 3eme niveau : fenêtre avec encadrement et appui mouluré sans autre ornement sculpté. 4eme niveau : lucarne à fronton triangulaire encadré de deux niveaux de pilastres composites. Dans le fronton se situe un buste de femme de profil, avec riche costume, manche à crevés renaissance.

Travée sur la cour :1er niveau : porte à cavet en arc surbaissé, sans arc de décharge, 2eme niveau : linteau de la fenêtre décoré d’une accolade « fantaisiste » avec décor de cercles, 3ème niveau : fenêtre avec appui mouluré orné d’un fronton triangulaire et de trois candélabres de style Renaissance. 4eme niveau : lucarne à gâble gothique avec appui mouluré

Travée de l'est non vue :

Porte de la tour : Réemploi d’un buste dans un médaillon, portrait de style Henri II.

Les communs, au sud de la cour. La description de 1794 indique « un logement consistant en un embas avec cheminée, une remise au bout, deux greniers et un fruitier au-dessus du tout. A la suite de la remise et l’ancienne écurie, est une étable au bout avec un grenier sur les deux, au bout occident de la maison principale est un hangar construit en bas-côté donnant sur le jardin de derrière. » La porte de la remise est ornée d’un fronton triangulaire de style renaissance. Création de deux lucarnes très ornées de style gothique au 19e siècle, l’une sur la cour, l’autre sur l’entrée.

Puits couvert en ferronnerie au centre de la cour. Base polygonale, margelle circulaire. Décor abîmé. Rapporté ?

On accède aux jardins par une porte, fermée d’une grille en fer forgé, encadrée de piliers couronnés de vases de fleurs sculptés.

Colombier circulaire en place.

(Inventaire topographique, Véronique Orain, 2017)

  • Murs
    • granite moellon
    • granite pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble, sous-sol
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • toit conique
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier en vis en maçonnerie
  • Typologies
    tour d’escalier postérieure ; puits couvert en ferronnerie
  • État de conservation
    bon état, restauré
  • Techniques
    • sculpture
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Protections
    inscrit MH, 1926/09/28
  • Référence MH

Documents d'archives

  • Archives de la conservation régionale des Monuments Historiques. Drac Bretagne.

    Direction régionale des affaires culturelles de Bretagne - CID Documentation du Patrimoine
  • A.D des Côtes d'Armor : 1Q245 : Visite des biens nationaux provenant d’émigrés, 6 mars 1794 et vente de biens nationaux provenant d’émigrés. Procès-verbal de première enchère et d’adjudication définitive. District de Dinan, 11 avril 1794.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 1Q245
  • Archives historiques BNP Paribas, Paris, 16 rue de Hanovre : 257AH/159 (Compromis et déclaration de command, recherches préalables à la passation de l’acte dont notes sur la protection des Monuments Historiques, titres de propriété, frais, correspondance générale, prise de possession, rapport au conseil d’administration).

    Archives historiques BNP Paribas : 257AH/159

Bibliographie

  • MONIER M.E. Châteaux, manoirs et paysages ou quinze promenades autour de Dinan. Mayenne : Joseph Floch, 1975 (nouvelle édition revue et augmentée). P450-456.

  • Montecot, Charles. La Fontaine-des-Eaux minérales de Dinan. La féerie de l'Argentel. E : La Griffe du temps, temps, Dinan, 2011.

  • L'antique manoir de "la Conninais". Dinan : imprimerie de l'union malouine et dinanaise, 1929 (notice de visite)

  • SAULNIER, Frédéric. Le Parlement de Bretagne, 1554-1790. Imprimerie de la Manutention. 1991. 2 vol.

    ISBN : 2-8554-047-X

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 REN hist

Annexes

  • Visite des biens nationaux provenant d’émigrés, 6 mars 1794, la Conninais
  • Vente des biens nationaux, 1794, la Conninais
  • Note sur la protection du château par la BNP Paribas
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017, 2025
(c) Région Bretagne
(c) Vieilles Maisons Françaises (VMF)
(c) Université de Rennes 2
Dupont Flavie
Dupont Flavie

Etudiante à l'Université Rennes 2, master 2 Histoire, civilisations et patrimoine double parcours Histoire et Sciences-sociales et parcours Médiation du Patrimoine de l'Histoire et des Territoires.

Dans le cadre d'une étude sur les châteaux parlementaires costarmoricains pour la réalisation d'un mémoire de recherche historique sur les châteaux habités par des parlementaires bretons. En partenariat avec l'association VMF et la Région Bretagne.

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