Dans le cadre de l'étude d'Inventaire thématique des enclos paroissiaux finistériens de la candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO, l'enclos paroissial de Dirinon a fait l'objet d'un recensement des parties constituantes architecturales de l'enclos et du mobilier conservé, permettant de compléter le présent dossier.
- inventaire topographique
- enquête thématique départementale, Inventaire des enclos paroissiaux finistériens de la candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO
-
Guillevic ValentineGuillevic ValentineCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Finistère - Landerneau
-
Commune
Dirinon
-
Adresse
rue de l' Eglise
-
Dénominationséglise paroissiale, ensemble religieux
-
VocablesSainte-Nonne, Saint-Divy
-
Parties constituantes non étudiéesmur de clôture, passage d'entrée, calvaire, chapelle, monument aux morts
Plusieurs inscriptions de date permettent de retracer la construction de l’église actuelle. Le clocher est édifié entre 1588 et 1593. Le porche sud, sur lequel s’appuie l’ossuaire d’attache, porte la date de 1618. Le chevet et le transept sont agrandis lors de travaux entre 1714 et 1715. La sacristie accolée au transept sud est construite postérieurement à ce chantier d’agrandissement.
Le mur de clôture suit le tracé figuré sur le cadastre ancien (1827). Il dessine le placître qui comporte un calvaire qui daterait du 15e siècle et la chapelle Sainte-Nonne datant de 1577.
-
Période(s)
- Principale : 4e quart 16e siècle, 17e siècle, 18e siècle
-
Dates
- 1588, porte la date
- 1593, porte la date
- 1618, porte la date
- 1713, porte la date
- 1714, porte la date
- 1756, porte la date
Le mur de clôture, similaire à celui figuré sur le cadastre ancien (1827), définit le placître encore pourvu d'un cimetière. Il est accessible par deux entrées à piliers et échaliers qui se trouvent au nord-ouest et au nord-est de l'enclos. Autour de l'église se répartissent une chapelle au sud, un calvaire au sud-est et un monument aux morts au nord.
L'église suit un plan allongé à trois vaisseaux doublés de chapelles au nord et au sud sur lesquelles les bras du transept prennent appui. Le chœur se termine en un chevet à pans coupés, similaire à celui de Commana ou de Saint-Thégonnec. Les différents styles, gothique et classique, s'expriment dans les éléments constitutifs de l'église : le clocher, le porche sud, l'ossuaire d'attache et la sacristie.
Le clocher se compose d'une porte cintrée couronnée d'une accolade à fleuron. La partie inférieure du clocher est cantonnée par des contreforts sculptés d'une première corniche soutenant des volutes et des colonnes portant une seconde corniche. Entre ces contreforts, une niche à coquille constituée de pilastres soutient une corniche et un fronton triangulaire. La tour se compose de deux galeries à balustres et de deux chambres à cloche ouvertes soutenant une flèche octogonale.
Le porche sud se compose d'une porte cintrée coiffée d'une accolade décorée de fleurons. Il soutient une niche ornée de pilastres et d'une corniche. L'intérieur du porche, couvert d'un lambris étoilé, conserve des bancs en pierre et deux portes cintrées géminées. L'ossuaire suit un plan rectangulaire. Il est couvert d'une simple toiture à un pan. Sa façade sud est percée d'une porte tandis que celle ouest est ouverte, rythmée par quatre piliers simplement moulurés.
Enfin, la sacristie s'étend sur deux niveaux couronnés d'une toiture à quatre pans. Ses façades sont percées de deux fenêtres rectangulaires dotées de grilles et de deux lucarnes à barreaux ou à grilles. Ces lucarnes sont de style classique, décorées de frontons et de godrons.
Le mobilier date majoritairement du 18e siècle, dont les deux retables qui décorent le transept (l’un est dédié au Rosaire, l'autre à la Trinité). La chaire à prêcher date du même siècle, tout comme la décoration des lambris de couvrement. Dans la nef centrale est peinte une procession de quarante saints et saintes tandis qu'est représentée dans le chœur une scène de Jugement dernier. Enfin, les transepts sont peints des portraits des apôtres et des docteurs de l’Eglise. Des sablières et des entraits sculptés complètent l'ensemble.
-
Murs
- granite pierre de taille
-
Toitsardoise
-
Plansplan allongé
-
Étages3 vaisseaux
-
Couvrements
- lambris de couvrement
-
Couvertures
- toit à longs pans
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
-
Protectionsclassé MH, 1916/02/18
-
Précisions sur la protection
L'église est classée le 18 février 1916.
-
Référence MH
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
-
COUFFON, René, LE BARS, Alfred. Diocèse de Quimper et de Léon. Nouveau répertoire des églises et chapelles. Quimper : Association Diocésaine, 1988.
-
CHAMARD-BOIS, Pierre, LE MEN, François, PRZYGODA, Jean. Les enclos paroissiaux de la Vallée de l'Elorn. Dirinon. Association pour la Promotion des Enclos Paroissiaux de la Vallée de l'Elorn, 2013.