Le mur de clôture, dont le tracé est similaire à celui figuré sur le cadastre ancien (1813), est ouvert au sud-ouest par une entrée à piliers et échaliers donnant accès au placître de l'enclos, encore utilisé comme cimetière marqué par un calvaire au sud-ouest. Accolés au mur ouest, l'ossuaire et le monument aux morts.

L’église suit un plan en croix latine à trois vaisseaux et à chevet plat. Les éléments constitutifs de l'église sont sobres : le massif occidental est percé d'un portail en ogive et d’un oculus, seuls les deux contreforts sont décorés d'une simple corniche. Le clocher se compose d’une chambre à cloches ouverte surmontée d’un dôme et d’un lanternon. Au sud, une fenêtre de la façade est sculptée d'un Ankou. Le porche est composé d’un arc cintré encadré d’une paire de piliers et de colonnes doriques soutenant une corniche surmontée d’un fronton triangulaire dans lequel est creusé une niche. L'intérieur a la particularité de se composer d'une voûte lambrissée. Elle abrite les bancs en pierre, six niches cintrées de chaque côté et trois au-dessus de la porte cintrée. Des pierres de départ de voûtes laissent penser qu’une voûte en pierre devait être construite.

Des chantiers d’embellissement de l’église sont entrepris dès le 16e siècle. La maîtresse-vitre, réalisée en 1571, est dédiée à la Passion du Christ. Un tombeau du saint patron de l'église date du même siècle et orne la nef centrale. Au 17e siècle, le chœur et les transepts sont décorés de retables : le chœur est garni d’un retable à pavillons et de deux niches abritant des statues de la Vierge à l’Enfant et de saint Edern sur son cerf. Les deux retables latéraux sont consacrés à saint Philibert et à la Donation du Rosaire. Enfin, les sablières, les blochets et les entraits sont sculptés, notamment une poutre de gloire du 17e siècle soutenant un Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean.

L'ossuaire suit un plan rectangulaire. Sa façade en grand appareillage de granit s'organise de façon symétrique autour d'une porte cintrée entourée d’une paire de pilastres soutenant une corniche et un fronton arrondi. Quatre fenêtres cintrées sont séparées par des pilastres décorés de têtes de morts et de tibias entrecroisés. Une corniche à modillons en bois parcoure la façade dont les extrémités sont sculptées d'anges.

Le calvaire a la particularité d’avoir une console à la mi-hauteur de son fût supportant saint Edern chevauchant son cerf. L’unique croisillon du calvaire soutient la croix du Christ et celles des deux des larrons, au revers un Christ aux liens. Des statues géminées complètent l’ensemble : la Vierge et Marie-Madeleine, saint Jean et saint Pierre.