Dans le cadre de l'étude d'Inventaire thématique des enclos paroissiaux finistériens de la candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO, l'enclos paroissial de Saint-Servais a fait l'objet d'un recensement des parties constituantes architecturales de l'enclos et du mobilier conservé, permettant de compléter le présent dossier.
- inventaire topographique
- enquête thématique départementale, Inventaire des enclos paroissiaux finistériens de la candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Finistère - Landivisiau
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Commune
Saint-Servais
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Adresse
Le Bourg
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Dénominationséglise paroissiale, ensemble religieux
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VocablesSaint-Servais
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Parties constituantes non étudiéesmur de clôture, ossuaire, calvaire, passage d'entrée
La construction de l'actuelle église est renseignée majoritairement par les dates portées sur l'édifice et s'étalerait le long du 17e siècle. Selon Marie-Suzanne de Ponthaud, le clocher est édifié entre 1610 et 1678 et le chevet semble être construit par l'architecte Christophe Kerandel en 1688, qui aurait également édifié la sacristie 10 ans plus tard selon les plans de Pierre Prigent de Sizun. L'église fait l'objet d'une reconstruction partielle en 1707, d'après un devis de Thomas le Saout, maître maçon à Pont-Christ. Le début du 18e siècle serait également la période de construction du porche sud.
L'ossuaire date aussi du 17e siècle comme l'indique la date inscrite sur sa façade : 1643. Le calvaire daterait de plusieurs époques, son socle de 1548 et sa partie supérieure de la première moitié du 17e siècle, œuvre du sculpteur Roland Doré.
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Période(s)
- Principale : 17e siècle, 1er quart 18e siècle
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Dates
- 1678, porte la date
- 1688, porte la date
- 1707, porte la date
Deux piliers marquent l'entrée de l'enclos au sud-ouest, donnant accès au calvaire et à l'ossuaire qui se situent également au sud-ouest de l'église.
L'église suit un plan rectangulaire divisé en trois vaisseaux se terminant en un chevet à trois pans. Les éléments architecturaux caractérisant cet édifice sont édifiés dans un style classique. Le clocher, de type léonard, est percée d'un arc cintré entouré de piliers doriques soutenant une corniche supportant elle-même trois niches à coquilles séparées par des pilastres doriques. Une autre niche à dais repose, plus haut, sur une corniche et des volutes. Le tout est cantonné par des contreforts couronnés de petits dômes. Le clocher se compose de deux balustrades classiques et de deux chambres à cloches ouvertes. Le tout est coiffé d'une flèche octogonale culminant à 35 mètres de hauteur.
Le porche sud se compose d'un simple arc cintré cantonné par deux contreforts. La façade est décoré d’une statue représentant Ecce Homo, posée sur une console. L’intérieur est couvert d'une voûte en lambris peint d'un ciel constellé d'étoiles. 12 consoles rythment les murs latéraux du porche ainsi qu’un grand bénitier. Une porte sous un arc surbaissé donne accès à l'église.
La sacristie, hors œuvre, est reliée à l'église par un passage. Sobre, elle est seulement percée de trois fenêtres rectangulaires garnies de barreaux.
A l’intérieur, subsistent des meubles du 17e siècle : la chaire à prêcher et le baldaquin des fonts baptismaux. Le retable du maître-autel est plus tardif et date de 1760. L'église conserve aussi plusieurs toiles a décoration du peintre Yan’ Dargent (Saint-Servais, 1824 – Paris, 1899) qui, attaché à sa commune d’origine, a dotés l'église de plusieurs peintures.
L'ancien ossuaire est aussi construit dans un style classique mais sa façade est est asymétrique : la porte décentrée est encadrée par des fenêtres cintrées, trois à gauche et deux à droite, séparées par des pilastres doriques soutenant une corniche. La porte, elle aussi cintrée, est enserrée de colonnes doriques soutenant une corniche et un fronton triangulaire. Des contreforts cartonnent l’édifice, ils sont creusés de niches à coquille et coiffés de lanternons. Un petit clocheton à dôme couronne la façade sud. Le peintre Yan' Dargent a utilisé cet ossuaire comme atelier. Plusieurs de ses œuvres y sont d'ailleurs conservées : la Sainte Famille à Nazareth, La Prière et la Charité soulagent la Peine des Trépassés ainsi que le vitrail nord représentant La Sainte Famille. Le peintre décède en 1899 et son crâne serait conservé dans une boîte exposée dans le mur nord.
Le calvaire se compose d'une croix reposant sur socle sculpté de quatre bas-reliefs représentant la Flagellation, le Couronnement d'épines, la Résurrection et le Portement de croix.
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Murs
- granite pierre de taille
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Toitsardoise
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Plansplan allongé
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Étages3 vaisseaux
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Couvrements
- lambris de couvrement
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Couvertures
- toit à longs pans
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Protectionsclassé MH, 1914/03/27
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Précisions sur la protection
L'église, le calvaire et l'ossuaire sont classés le 27 mars 1914.
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
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- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
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COUFFON, René, LE BARS, Alfred. Diocèse de Quimper et de Léon. Nouveau répertoire des églises et chapelles. Quimper : Association Diocésaine, 1988.
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CHAPALAIN, Claude, HAMON, Michel, DINER, Hélène, LE GOFF, Alain, CHAMARD-BOIS, Pierre. Les enclos paroissiaux de la Vallée de l'Elorn. Saint-Servais. Association pour la Promotion des Enclos Paroissiaux de la Vallée de l'Elorn.
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DE PONTHAUD, Marie-Suzanne. Eglise Saint-Servais. Etude diagnostic. 2016.