Dossier d’œuvre architecture IA29010182 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Lycées en Bretagne
Cité scolaire Kerichen, dite aussi "Campus Kerichen", 34 rue Jules Lesven (Brest)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne
  • Commune Brest
  • Adresse 34 rue Jules Lesven

La cité scolaire Kerichen à Brest, l'une des plus grandes de France (la deuxième ?), regroupe les trois lycées La Pérouse-Kerichen, Jules Lesven et Vauban et leurs services communs. Elle comprenait encore, jusqu'en 2016, un collège.

Elle est construite entre 1955 et 1966, au lieu dit Kerichen, deux kilomètres au nord du centre de Brest, sur le territoire de l'ancienne commune de Lambézellec. Quinze hectare (auxquels 2 autres seront ajoutés ultérieurement) ont été réservés à cette fin, au plan de Reconstruction de Brest, adopté en 1948.

Son architecte, Jean-Baptiste Mathon, est également urbaniste et architecte en chef de la Reconstruction de Brest. La cité scolaire demeure très représentative de la reconstruction brestoise et des bâtiments scolaires des années de croissance. Plusieurs adjonctions n'en ont pas profondément modifié l'aspect, jusqu'à la restructuration en profondeur, initiée par le Conseil régional de Bretagne, au début des années 2020.

Elle s'inscrit dans le mouvement de création de cité scolaires en France après la Seconde Guerre mondiale, notamment dans les villes concernées par la Reconstruction, comme celle de Lorient. Dès le départ, elle est pensée pour être mixte.

La cité scolaire brestoise est bordée d'une école primaire et d'un complexe sportif municipal, mais comprend encore en son sein deux gymnases scolaires de type A.

Elle possède deux œuvres décoratives au titre du 1% artistique, de Marcel Renard (1893-1974) et Noor-Zadé Brener (née en 1922). Deux autres 1%, des sculpteurs Raymond Delamarre et Yslav, ont disparu.

A la Libération, dans Brest dévastée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, les établissements scolaires du second degré s'installent dans des baraques, notamment place de l'Harteloire et dans les quartiers Saint-Marc et Saint-Pierre Quilbignon.

Une cité scolaire immense et... mixte

Le plan d'aménagement de Brest, approuvé par arrêté interministériel, le 14 avril 1948, réserve un vaste espace de plus de 12 ha, alors à l'écart du centre-ville, environ 1,5 km au nord de la place de la Liberté, pour y créer une cité scolaire, prévue pour 4500 élèves et susceptible de regrouper l'ensemble des enseignements du second degré, classiques, modernes et techniques. Des projets du même type sont développés dans d'autres villes qui doivent être reconstruites, Lorient ou Saint-Nazaire, par exemple. La croissance exponentielle des effectifs scolaires, associée à la dynamique démographique brestoise ne permettent cependant pas l'accueil de l'ensemble des élèves à Kerichen. La création d'autres établissements sera nécessaire, souvent sous forme d'annexes, dans un premier temps. Dès 1958, par exemple, débute, à proximité des baraques, la construction du lycée annexe de l'Harteloire appelé à devenir autonome.

Le premier plan masse de la cité scolaire est daté de décembre 1948 et signé de Jean-Baptiste Mathon, architecte en chef de la reconstruction de Brest - les études avaient débuté en 1947. Le Conseil général des bâtiments de France l'approuve en avril 1949. Les grands principes sont fixés mais le plan évolue quelque peu en 1955. Le conseil municipal du 31 janvier 1949, a officialisé la nomination de Jean-Baptiste Mathon comme architecte de l'opération. Son contrat a été signé le 1er septembre 1950.

Le lycée en baraques tout comme le lycée technique sont mixtes. La cité scolaire l'est également, ainsi que les lycées annexes implantés sur d'autres sites de la ville et à Landerneau. A l'intérieur de la cité, on note cependant le soin de ménager une certaine séparation entre garçons et filles. C'est néanmoins un exemple intéressant de mise en place progressive de la mixité en France, de nombreuses années avant la réforme de 1959, qui autorise la construction de lycées mixtes, et la loi Haby de 1975, qui la rend obligatoire. Lors de la pose de la première pierre, le maire de Brest, M. Chupin, estime qu'au vu des expériences déjà menées "l'enseignement mixte comporte en définitive plus d'avantages que d'inconvénients" (Le Télégramme, 25 janvier 1952).

Construction très lente et arrivée progressive des élèves

Entre la pose de la première pierre, en janvier 1952, et les travaux de parachèvement qui se terminent en 1966, la construction de la cité réclame une quinzaine d'années. Les deux premiers bâtiments sont inaugurés en 1955 suite, déjà, à des retards. Il s'agit d'un bâtiment d'externat (A) du lycée classique et moderne et d'un internat (B), dévolu aux filles mais occupé dans un premier temps par des garçons. La construction de la deuxième tranche (bâtiments C, D, I, J : réfectoire, externat, infirmerie, internat de garçons) tarde alors à débuter. Une réunion "de crise" se tient en mairie, en décembre 1955. Y participent : le maire, le préfet, l'architecte, un représentant du ministère, les directeurs d'établissements ainsi que des délégués des professeurs et des parents d'élèves. L'inspecteur général représentant la direction du second degré au ministère, M. Plande, assure de sa volonté de débloquer la situation, car parmi les 50 opérations en cours au plan national, deux sont bloquées : Brest et Toulon*. Un engagement est alors pris pour que les travaux de cette tranche soient achevés pour la rentrée d'octobre 1957. Pourtant, le 19 juin 1957, les professeurs sont en grève pour dénoncer la lenteur des travaux. Les élèves et leurs parents manifestent avec eux. Le lendemain, la présidente de l’association des parents d'élèves est reçue au ministère par le directeur de la Construction, M. Donzelot, qui s'engage à moderniser "le processus démodé qui préside à l’élaboration des projets de construction et à leur exécution".

Plusieurs facteurs semblent à l'origine de cette lenteur :

- l'organisation ministérielle, qui sépare l'enseignement du second degré et l'enseignement technique en deux directions encore responsables de leurs propres constructions ;

- la procédure de validation des plans ;

- la mise en place de nouvelles normes constructives qui conduit à surseoir aux procédures d'adjudication, en 1953, pour réétudier le plan masse, qui in fine sera, à ce stade, confirmé ;

- la procédure d'allotissement des marchés entre plusieurs entreprises qui peut conduire à l'arrêt du chantier si l'une d'elle est défaillante (lot chauffage de la première tranche) ;

- les malfaçons : Ouest-France dénonce, le 15 février 1963, les plafonds qui tombent et les 12 kilomètres carrés de grillage que le conseil municipal a acheté pour soutenir les plafonds défaillants, construits selon la technique dite des "briquette sous plafond", pourtant agréée par le ministère ;

- le financement des premiers bâtiments sur les dommages de guerre relatifs aux établissements démolis pendant la guerre : lycée de garçons, "petit lycée", lycée de jeunes filles, collège moderne, collège technique de garçons, école primaire supérieure... Les bâtiments A, B, C, D, I, J sont ainsi construits par la Ville, jusqu'à épuisement des dommages de guerre, puis cédés à l’État (par délibérations du Conseil municipal le 8 novembre 1954, 21 novembre 1955, 20 mai 1957) qui doit ensuite prendre le relais. La question de ces dommages de guerre conduit à des lenteurs : procédure de remembrement et d'expropriation, de compensation. Elle engendre aussi des conflits entre, d'une part, la ville et le ministère, sur la prise en compte du coût du terrain sur lesdits dommages, qui constituerait un surcoût pour la direction du second degré, et, d'autre part, entre la ville et le lycée, sur la propriété des dommages de guerre du "petit lycée", construit sur les fonds propres de l'établissement au début du 20e siècle : des imbroglios consommateurs d'énergie et de temps.

En résumé, le gigantisme du projet, couplé au contexte spécifique de la reconstruction, sont à l'origine de cette lenteur.

Pendant ce temps, le ministère rationalise son organisation (création en 1956 de la direction de l'équipement scolaire, universitaire et sportif - DESUS - en charge de toutes les constructions), affine ses normes en faveur de l'industrialisation de la construction et ses procédures (avancée vers les marchés de conception - réalisation, groupant un architecte et une entreprise générale de bâtiment). Ainsi, le 15 février 1963, alors que la construction du lycée annexe de l'Harteloire, débutée en 1960, est presque achevée, Ouest-France souligne : "Si nous avons choisi une photo aérienne de Kerichen (comme illustration de l'article [NDLA]), c'est parce que, seule, elle donne une image flatteuse de cette cité scolaire... On y voit moins ce qui reste à construire, on n'y voit pas ce qui est à refaire...".

Au fur et à mesure des constructions, les élèves quittent progressivement les baraques pour s'installer dans la cité scolaire ; ainsi, pour le lycée technique mixte de Brest, actuel lycée Vauban, nationalisé en 1960, les ateliers neufs sont inaugurés en 1958, l'externat pour les enseignements généraux, en 1961, tandis que les derniers élèves qui étudient et sont logés sur le site de Ménez-Paul finissent par s'installer à Kerichen, en 1966.

Une partie des dommages de guerre du petit lycée doit être consacrée à la reconstruction d'une chapelle. Une histoire comparable à celle de la cité scolaire de Lorient ou un édifice à vocation religieuse est ainsi construit de nombreuses années après les lois de séparation des Églises et de l'Etat. Mais, contrairement à Lorient où un bâtiment est dédié à la chapelle, est construite à Kerichen une salle audiovisuelle dont la scène peut accueillir un autel mobile pour les messes, un espace plus restreint pouvant servir d'oratoire tous les jours.

Cette salle, de plan rectangulaire, implantée en bordure nord-ouest de la parcelle, pour partie entre les bâtiments J et K a été détruite en 2000.

Au début des années 1960 (plans datés de 1961) est construit sur la parcelle de la cité scolaire, un bâtiment pour accueillir l'école nationale d'ingénieurs de Brest. Il a été agrandi et sert aujourd'hui au lycée Lesven (bâtiment V). Les architectes brestois Péron et Weisbein sont les auteurs du plan initial (1961). L'architecte Gildas Nedellec est celui de la restructuration de ce bâtiment en 1989.

Des extensions qui ne bouleversent pas encore le paysage

Les principales modifications du bâti sont, jusqu'à la grosse restructuration qui a débuté en 2020, essentiellement des constructions nouvelles :

- en 1987-1988, la construction d'ateliers pour les le travail des matériaux composites (René Le Friant, architecte) ;

- en 1991, la construction d'ateliers d'art et d'une salle de musique pour le lycée La Pérouse - Kerichen, (maîtrise d'ouvrage Communauté urbaine de Brest) ;

- en 1994, la création d'un CDI pour le lycée La Pérouse - Kerichen, entre les bâtiments B et E (Gwénolé Chateau, architecte) ;

- en 1994, la restructuration du service de restauration (Gildas Nédelec, architecte) ;

- en 1997, la construction d'un CDI pour le lycée Vauban (Gildas Nedellec, architecte) ;

- en 2004, la restructuration et l'extension du lycée La Pérouse Kerichen, par le "Collectif d'Architectes", à Brest ;

- en 2004 - 2005, la restructuration du lycée Vauban avec la création d'une entrée séparée, d'une administration et d'externats (Archipôle urbanisme et architecture). Elle s'accompagne d'un bouleversement sensible : la fermeture de la rue de Kerichen, coupure interne à la cité, dont l'emprise est appropriée pour les besoins du lycée Vauban.

- en 2012-2013, la construction d'un préau et d'un foyer pour les élèves et, en 2021, la construction d'édicules pour mise aux normes d'accessibilité, au lycée Lesven (Anne et Tangi Rubin, architectes).

Une très grande restructuration débute en 2020

En 2020, la Région Bretagne entreprend une restructuration en profondeur de la cité scolaire, pour un montant estimé à 100 millions d'euros. Plusieurs bâtiments doivent être détruits.

Les travaux ont débuté par la destruction du bâtiment D afin de construire sur son emprise un nouvel internat de 540 places (10594 mètres carrés, dédiés à l’accueil de l'ensemble des internes pré-bac des trois établissements.

La maîtrise d'ouvrage est déléguée à la Sembreizh. Ataub architectes et Eno architectes sont les maîtres d’œuvre.

Dans le même temps, la métropole brestoise entreprend des travaux de requalification des abords (espace public inondable, nouveau gymnase, création d'une ligne de bus à haut niveau de service et d'un parking relais, etc.).

*Le très long compte-rendu de cette réunion qui s'est déroulée sur deux demi-journées, conservé sous la cote 4 M 3 aux archives municipales et communautaires de Brest, montre aussi combien l'ensemble des acteurs ne sont pas en situation d'estimer l'évolution des effectifs du second degré et de l'enseignement technique à dix ans, dans un contexte de reconstruction, de croissance urbaine de centralisation à Brest de ces établissements pour un secteur bien plus grand que la ville elle-même et de demande sociale d'une scolarité plus longue, soutenue par les politiques nationales.

L'architecte en chef chargé du plan de masse de la cité scolaire est Jean-Baptiste Mathon, Premier Grand Prix de Rome en 1923, également urbaniste et architecte en chef de la reconstruction de Brest. Son œuvre scolaire est donc en pleine cohérence avec les principes généraux de la Reconstruction de la vile.

Une implantation périphérique à l'origine, sur plus de 14 ha.

Implantée à l'origine à l'écart du centre-ville, au nord, la cité scolaire est aujourd'hui insérée dans un environnement totalement urbanisé, dense, où se côtoient des tours, des petits collectifs ou des maisons individuelles ainsi que des espaces commerciaux. L'urbanisation a ménagé, jusqu'à présent, d'importants espaces verts à proximité immédiate de l'ensemble scolaire : parc de Kerinou, bosquets, terrains de sports.

De par son gigantisme (plus de 14 ha actuellement) l'un des premiers enjeux de la cité scolaire réside dans l'établissement du plan de masse et l'articulation des fonctions : externat, internat, administration, infirmerie, restauration, logements, salle audio-visuelle.

Un plan de masse ambitieux mais fort classique

La revue l'Architecture d'Aujourd'hui publie, en février -mars 1951, dans un numéro dédié aux constructions scolaires, le plan masse de la cité Kerichen. Elle est cependant critique, à ce stade du projet, à tout le moins :

"La superficie est faible, 9ha seulement (...) Aussi la cité n'est pas épanouie largement comme l'aurait souhaité notre idéal ; son internat n'aura pas l'allure indépendante et libre que confère la construction en petits pavillons accueillants. Par ailleurs les ateliers et certaines classes de l'enseignement technique manifestent un tendance à l'isolement qui ne peut qu'être fâcheuse au point de vue de l'économie et de la pédagogie (...) sans que l'architecte puisse en être rendu responsable, bien au contraire. Avec les moyens mis à sa disposition M. Mathon, a réalisé - sur le papier pour le moment - une composition intermédiaire entre la formule ancienne des grands bâtiments groupés et l'idéal moderne d'une "dispersion dirigée".

Si la séparation des fonctions répond en effet aux principes de l'urbanisme moderne, la composition d'ensemble est des plus classiques, bien que l'architecte a dû s'adapter aux normes que le ministère met en place progressivement, et aux modes constructifs modernes qu'elles imposent.

Les bâtiments sont disposés, à très peu près, de façon symétrique, de part et d'autre d'un axe majeur orienté ouest est. A chacune de ses extrémités se situent les deux entrées principales. Sur cet axe prennent place, à l'ouest, les services communs dédiés à la restauration et à la santé. Les six barres d'internat sont implantées perpendiculairement à l'axe majeur, à l'ouest. Au centre de la cité, perpendiculaire à l'axe, trône le bâtiment qui accueille les salles scientifiques du lycée classique et moderne ainsi que son administration. Enfin, les principaux bâtiments du lycée Jules Lesven et de l'ancien collège bordent cet axe à l'ouest.

Des axes de composition secondaires, orientés nord sud, permettent aux internes de rejoindre les services communs, côté ouest, et aux lycéens de se rendre dans les gymnases, côté est, tandis que deux autres axes secondaires, orientés est ouest, sont empruntés par les élèves de l'ensemble des établissements pour rejoindre les services communs ou les internats.

Le lycée technique de garçons, actuellement lycée Vauban, occupe un espace asymétrique au nord-est de la parcelle. Cette rupture s'est accentuée dans les années 1980, avec les extensions successives du bâti dédié aux formations techniques (anciens ateliers des matériaux composites, notamment).

Une architecture à la fois classique et moderne, uniforme et diversifiée

La cité scolaire compte à l'origine une vingtaine de bâtiments dont l'architecture paraît de prime abord extrêmement uniforme, renforçant le sentiment de classicisme.

Les internats et externats sont en effet tous de longues barres, dotées d'une trame régulière, de trois à cinq niveaux et de plan rectangulaire. Ils sont parfois positionnés en équerre. Ils peuvent dépasser les 100 mètres de longueur. Les toitures à faible pente sont en pavillon, et les couvertures en zinc. Sur toutes les façades s'affirme une corniche qui forme un important débord de plus d'un mètre.

il existe cependant une vraie diversité dans le bâti. Classes et dortoirs sont par exemple le plus souvent desservis par des couloirs latéraux et des escaliers dans œuvres, situés aux extrémités des barres. L'architecte a introduit des nuances : l'internat des filles (bâtiment B) est desservi en partie par un couloir central. L'externat du lycée Lesven (bâtiment T et P) comporte des escaliers hors œuvre. Certaines façades sont ponctuées d'avants corps. Jean-Baptiste Mathon a même cédé ponctuellement à une figure des plus modernes : de vastes murs vitrés en pavés de verre.

La construction s'étant étalée sur plus de dix ans (de 1952 à 1966), les modes constructifs ont évolué, de la maçonnerie traditionnelle aux procédés industrialisés. L'un des deux premiers bâtiments construits, le bâtiment B, possède des murs en moellons, tandis que les derniers, le bâtiment P, par exemple, ont une structure porteuse faite de poteaux et poutres en béton armé.

Enfin, comme dans d'autres établissements scolaires de cette époque, le service de restauration, la salle audiovisuelle ou les ateliers ne sont pas traités sous forme de barre. Ils sont moins élevés que les autres. Le plan, dans le cas du service de restauration, était à l'origine en U.

Un paysage évolutif

Les extensions et restructurations successives, réalisées par d'autres architectes, ont apporté à ce paysage de nouvelles formes et de nouveaux matériaux, sans en modifier sensiblement la physionomie d'ensemble.

La destruction de la salle audiovisuelle avait même restitué une certaine symétrie.

Il en va autrement de la restructuration entreprise en 2020, qui s'accompagne de démolitions (bâtiment D) et de l'implantation d'un très grand internat d'architecture contemporaine, dont le volume est en rupture avec l'existant. La Région Bretagne a cependant mandaté une architecte du patrimoine pour édicter des règles de constructions visant à un certain respect du patrimoine existant.

Le lycée possède des œuvres d'art créées au titre du 1% artistique qui sont présentées dans un dossier séparé. De tels dossiers existent aussi pour chacun des établissements et les services communs.

 

  • Murs
    • béton béton aggloméré
  • Toits
    zinc en couverture
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
    • escalier hors-oeuvre
  • Statut de la propriété
    propriété de la région, Code : 0290007A

Documents d'archives

  • Archives départementales du Finistère : 211 W 161 et 211 W 162. Remembrement-Reconstruction. Ville (Brest).

    Archives départementales du Finistère : 211 W 161 et 211 W 162
  • Archives Nationales : 19771564/9. Projet Kerichen.

    Archives Nationales : 19771564/9

Bibliographie

  • BRANCHEREAU, Jean-Pierre, CROIX, Alain, GUYVARC'H, Didier, PANFILI, Didier. Dictionnaire des lycées publics de Bretagne. Geriadur liseoù publik Breizh. Histoire, culture, patrimoine, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2012, 656 p.

  • L'Architecture d'Aujourd'hui. Constructions scolaires, n° 34, février - mars 1951

Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2021