Dans le cadre de l'étude d'Inventaire thématique des enclos paroissiaux finistériens de la candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO, l'enclos paroissial de Trémaouézan a fait l'objet d'un recensement des parties constituantes architecturales de l'enclos et du mobilier conservé, permettant de compléter le présent dossier.
- liste immeubles protégés MH
- enquête thématique départementale, Inventaire des enclos paroissiaux finistériens de la candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Finistère - Landerneau
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Commune
Trémaouézan
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Adresse
place de l' Eglise
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Précisions
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Dénominationséglise paroissiale, ensemble religieux
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VocablesNotre-Dame
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Parties constituantes non étudiéesmur de clôture, passage d'entrée, ossuaire, calvaire, monument aux morts
Selon les anciens titres de Coëtivy, l'église serait fondée entre 1448 et 1459 par Jean de Penmac'h, recteur de Ploudaniel. Le chevet est agrandi en 1555. Le porche sud et la chapelle sud sont ensuite édifiés entre 1597 et 1623. La fenêtre à l'ouest du porche sud est datée de 1628. En 1676 la sacristie est construite par La Pensée, surnom de Claude Texier de Landerneau, puis en 1714 le clocher est reconstruit suite à sa destruction par la foudre le 13 février 1702. Il est alors édifié par François Gourvez et Maudet Le Bris.
L'ossuaire date du 16e siècle. Le calvaire de 1530 est accommodé en 1686 par Prigent Kermarrec architecte puis réparée suite à une tempête en 1702 par Jean Morvan et relevée suite à la Révolution en 1877 par Goulard. Enfin, un des piliers de l'entrée porte la date de 1785.
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 16e siècle, 17e siècle, 1er quart 18e siècle
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Dates
- 1555, porte la date
- 1610, porte la date
- 1623, porte la date
- 1628, porte la date
- 1714, porte la date
Au sud-est de l'enclos, l'entrée monumentale composée de deux piliers doriques massifs, flanqués de part et d'autre d'échaliers, donne accès au placître. Ce dernier est encore utilisé comme cimetière, au sein duquel se trouve l'ossuaire, construit contre le mur sud, et le calvaire, au sud de l'église.
L'église suit un plan rectangulaire à trois vaisseaux, dont celui au sud plus long pour former une chapelle, se terminant par un chevet plat. Construite sur plusieurs siècles, elle mêle styles gothique et classique, comme l'illustrent le clocher, le porche sud ou encore la fenêtre à l'ouest du porche sud, composée d'un remplage gothique et un fronton décoré de volutes soutenues par des corniches.
Le clocher est de type léonard et de style renaissant. Son portail en anse de panier est surmonté de deux galeries faites de balustres de pilastres et deux chambres des cloches ouvertes. Le tout soutient une courte flèche octogonale percée d'ouvertures coiffées de frontons circulaires.
Le porche sud est décoré dans un style renaissant. Quelques détails gothiques perdurent comme les portes géminées en accolade ornées de fleurons, réunies sous une ogive décorée de feuilles de choux. La façade se compose d'un arc cintré soutenu par des colonnes à la Philibert Delorme supportant une corniche. Le fronton se compose de niches et de lanternons, tout comme les contreforts. Ce porche a la particularité d'être constitué d'un étage, servant de salles d'archives, s'ouvrant sur une galerie à balustrades pour accueillir les prédications extérieures. L'accès se fait par un escalier hors œuvre rectangulaire. L'intérieur abrite un banc en pierre.
La majorité du mobilier conservé dans l’église date du 17e siècle comme le tabernacle à colonnettes du maître-autel, complété par deux niches à cariatides abritent des statues d’une Vierge à l’Enfant et de saint Joachim. Les quatre retables du bas-côté nord et de la chapelle sud datent du même siècle et sont dédiés à la Sainte Parenté, à Notre-Dame, aux Trépassés et à saint Sébastien. Le baldaquin des fonts baptismaux, au sud-ouest de l'église, date également du 17e siècle, tout comme le catafalque conservé dans le bas-côté nord.
L'ossuaire est édifié dans un style gothique : la porte en anse de panier est couronnée par un arc en accolade. Il est soutenu par des anges tenant des inscriptions et décoré de fleurons et de pinacles. La façade est aussi percée de quatre grandes fenêtres en anse de panier.
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Murs
- granite pierre de taille
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Toitsardoise
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Plansplan allongé
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Étages3 vaisseaux
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Couvrements
- lambris de couvrement
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Couvertures
- toit à longs pans
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Protectionsclassé MH, 1916/03/07
classé MH, 1921/01/04
classé MH, 1926/10/18
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Précisions sur la protection
L'église est classée le 7 mars 1916 ; l'ossuaire est classé le 4 janvier 1921 ; la fontaine située près de l'église est classée le 18 octobre 1926.
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Référence MH
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil départemental du Finistère
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
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COUFFON, René, LE BARS, Alfred. Diocèse de Quimper et de Léon. Nouveau répertoire des églises et chapelles. Quimper : Association Diocésaine, 1988.
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CHAPALAIN, Claude, HAMON, Michel, HUBERT, Patrick, VARNIER, Claire, AUFFRET, Alain, GLOAGUEN, Louis. Les enclos paroissiaux de la Vallée de l'Elorn. Trémaouézan. Association pour la Promotion des Enclos Paroissiaux de la Vallée de l'Elorn.